Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré qu’il « prenait note » de la décision du Conseil de sécurité de mettre fin au mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), et a réitéré l’importance de l’Accord de paix et de réconciliation de 2015, issu du Processus d’Alger.
« Le Secrétaire général prend note de la résolution 2690 par laquelle le Conseil de sécurité a décidé de mettre fin au mandat de la MINUSMA à compter du 30 juin 2023 et de superviser son retrait d’ici au 31 décembre 2023, à la demande du gouvernement de transition du Mali », lit-on dans un communiqué publié vendredi par le porte-parole de M. Guterres.
« Le Secrétaire général rappelle l’importance de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali de 2015 », fruit du processus d’Alger, et « exhorte toutes les parties signataires à continuer d’honorer le cessez-le-feu pendant le retrait de la MINUSMA. »
Antonio Guterres a également réaffirmé la solidarité des Nations Unies avec le peuple et les autorités maliennes dans toutes les épreuves que leur pays a traversées.
Il continuera à dialoguer avec le gouvernement de transition malien sur la meilleure façon de servir les intérêts du peuple malien, en collaboration avec l’équipe de pays des Nations Unies au Mali, le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWA) et d’autres partenaires, selon le porte-parole.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a immédiatement mis fin vendredi à la mission de maintien de la paix des Casques bleus au Mali, un retrait demandé par Bamako qui s’étalera sur six mois.
La résolution, adoptée à l’unanimité, met fin au mandat de la MINUSMA « à compter du 30 juin » et stipule qu’à partir du 1er juillet, les casques bleus cesseront leurs activités afin d’organiser leur départ « d’ici le 31 juillet ».
Décembre’.
APS