La fermeture des frontières entre le Mali et les pays membres de la CEDEAO ; le gel des avoirs du Mali au sein de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, la suspension des transactions à l’exception des produits de première nécessité et des produits pharmaceutiques ; la réduction des aides financières ; le rappel des ambassadeurs des pays membres au Mali, ce sont les principales sanctions adoptées par les chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), contre notre pays et les Autorités de Transition, ce dimanche 9 janvier 2022 , lors du Sommet extraordinaire tenu à Accra (Ghana). Ces sanctions, qui prennent effet immédiatement, s’ajoutent à celles initialement imposées au Mali et aux autorités de transition, soit 150 personnalités reconnues coupables d’entrave aux élections, lors du dernier sommet d’Accra le 12 décembre 2021.
Le nouveau calendrier proposé par Bamako n’a pas suffi à convaincre les dirigeants de la CEDEAO. Les Etats d’Afrique de l’Ouest ont adopté le 9 janvier des sanctions « très sévères » à l’encontre des autorités de transition. Ces mesures sont comparables à celles adoptées après le coup d’État de 2020.
Lors du sommet extraordinaire des dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui s’est tenu le 9 janvier, des sanctions « très dures » ont été adoptées pour l’échec de la junte au pouvoir au Mali à l’échéance de février pour organiser des élections et ramener les civils. au pouvoir.
Entre eux :
• la fermeture des frontières entre le Mali et les pays membres de la CEDEAO,
• le gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest,
• suspension des opérations à l’exception des produits de première nécessité et des produits pharmaceutiques.
• interruption de l’aide financière
• souvenir des ambassadeurs des pays membres au Mali.
« Ces sanctions seront appliquées immédiatement. Ils ne seront progressivement supprimés qu’après l’atteinte d’un calendrier satisfaisant », explique la CEDEAO dans un communiqué.
Ces sanctions ont été adoptées malgré le nouveau calendrier présenté précédemment par les émissaires maliens.
Ils ont ainsi exprimé leur volonté de « maintenir le dialogue et la bonne coopération avec la CEDEAO ».
Un haut responsable ghanéen, dont le pays assure actuellement la présidence de la CEDEAO, a estimé que ce calendrier était « une blague ».
Initialement, la transition envisagée par la transition était de cinq ans.
Ce nouveau calendrier est ramené à quatre ans.
Les sanctions adoptées par les dirigeants de la CEDEAO sont comparables à celles adoptées après le coup d’État d’août 2020, selon un haut responsable présent au sommet.
Après le coup d’État, la CEDEAO avait imposé la fermeture des frontières des États membres avec le Mali ainsi qu’un embargo sur les échanges commerciaux et financiers, sauf pour les produits de première nécessité.
Dans le communiqué publié à l’issue de la réunion de la CEDEAO, les dirigeants « déplorent le manque de volonté politique de la part des autorités de transition, qui a entraîné l’absence de progrès tangibles dans la préparation des élections. « Il est également précisé que les chefs d’État trouvent en urgence le calendrier proposé la veille« inacceptable ».
Par Abdoulaye OUATTARA
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