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Sondage Mali-Metro : que pensent les Maliens ? Le colonel Assimi Gota bénéficie de la confiance de plus de 80% des Maliens

L’édition 2023 du sondage d’opinion Mali-Metre  » Que pensent les Maliens ?  » a rendu son verdict le mercredi 3 mai. L’initiative de la Friedrich-Ebert-Stiftung montre que 80% des Maliens font confiance au Président de la Transition.

Selon les résultats de l’enquête, ces mêmes tendances sont observées dans la plupart des régions, telles que Kayes, Koulikoro, Sikasso, Mopti, Tombouctou, Gao et Mnaka, où plus de 80 % de la population fait davantage confiance au Président de la Transition. Par ailleurs, dans les régions de Ségou (76%) et de Bamako (74%), plus de sept personnes sur dix font davantage confiance au Président de la Transition.

Plus précisément, dans la région de Kidal, 39% de la population a le même niveau de confiance dans ces acteurs, tandis que 38% de la population n’a confiance ni dans l’un ni dans l’autre.

Niveau de satisfaction des acteurs de la transition

Plus de neuf Maliens sur dix sont satisfaits (84% très satisfaits et 14% plutôt satisfaits) du Président de la transition. De même, plus de neuf Maliens sur dix sont satisfaits (59% très satisfaits et 33% plutôt satisfaits) du gouvernement de transition. Deux Maliens sur trois sont également satisfaits (27% très satisfaits et 41% plutôt satisfaits) du Conseil National de Transition.

Par ailleurs, la moitié de la population malienne (51%) est satisfaite de la Cour Suprême, et 50% des Maliens sont également satisfaits des centrales syndicales.

En revanche, plus des trois quarts des Maliens ne sont pas satisfaits (23% plutôt insatisfaits et 52% très insatisfaits) des partis politiques.

L’opinion des Maliens sur l’option russe

69% des Maliens font confiance à la Russie pour lutter contre l’insécurité. Plus de neuf Maliens sur dix font confiance à la Russie (69% beaucoup et 22% plutôt) pour aider le Mali dans la lutte contre l’insécurité, selon les résultats du sondage Mali Mtre de la Friedrich Ebert Stiftung.

Les mêmes tendances peuvent être observées dans presque toutes les régions, à l’exception de Mnaka et Kidal. A Mnaka, plus de la moitié des habitants (57%) font confiance à la Russie pour sortir le Mali de la crise sécuritaire, contre 31% qui ne lui font pas confiance.

Dans la région de Kidal, les trois quarts (75,0%) de la population ne font pas confiance à la Russie pour aider le Mali dans la lutte contre l’insécurité, contre 24,1% qui lui font confiance.

Le Mali face à la Minusma

Les résultats du sondage d’opinion de Mali Mtre montrent que plus de la moitié de la population malienne est insatisfaite du travail de la MINUSMA (11% plutôt insatisfaite et 46% très insatisfaite).

En revanche, 23% des Maliens sont satisfaits (5% très satisfaits et 17% plutôt satisfaits) du travail de la MINUS. Le niveau de satisfaction à l’égard du travail de la MINUS est aussi bas que l’année précédente.

De 2017 à 2023, plus de trois personnes sur cinq sont insatisfaites du travail de la MINUS à Sikasso (62%), Sgou (61%), Mopti (66%) et Bamako (64%). Par ailleurs, 59% et 48% de la population des régions de Kayes et Koulikoro sont insatisfaits de la MINUS.

En revanche, les populations dites du Nord sont plutôt satisfaites du travail de la MINUS. Près de trois personnes sur cinq sont satisfaites du travail de la MINUS à Tombouctou (59%) et à Gao (60%). En outre, 72% et 8% des habitants de Taoudni et de Kidal, respectivement, sont satisfaits. Cependant, dans la région de Mnaka, plus de quatre personnes sur cinq (84%) sont insatisfaites du travail de la MINUSCA, tandis que 15,0% sont satisfaites.

Les hommes sont plus insatisfaits du travail de la MINUS que les femmes. En effet, 71% des hommes sont insatisfaits de la MINUS, contre 18% qui sont satisfaits. Parmi les femmes, 44% sont insatisfaites du travail de la MINUSMA, contre 28% qui en sont satisfaites. Cependant, 29% des femmes n’ont pas pu se prononcer. De même, le pourcentage de personnes insatisfaites du travail de la MINUS évolue positivement avec l’âge : 18-24 ans (52%), 25-35 ans (55%), 36-55 ans (60%) et 56 ans et plus (65%). En outre, le niveau de satisfaction à l’égard du travail de la MINUS augmente avec le niveau d’éducation : aucun (54%), primaire (56%), secondaire (61%).

Edjona SEGBEDJI

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