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Transition au Mali : « la prolongation est inévitable », disent les observateurs

Au niveau de la société civile, la CAFO souligne que le calendrier électoral établi peut être respecté. Mais les politologues disent que c’est « impossible ».

La prolongation de la transition est inévitable avec le retard pris dans le processus d’organisation des élections. C’est l’avis du Dr Oumar Toumaly Diallo. Le politologue estime que le gouvernement devrait discuter avec les partis politiques et la société civile pour réviser la Charte de la transition.

« Dans de nombreux domaines, il est impossible de respecter les délais », a déclaré le politologue. « Si les partis politiques eux-mêmes estiment que le délai est trop proche, alors nous pouvons nous mettre d’accord et le prolonger. Dans tous les cas, à l’heure actuelle, il est impossible d’aller aux élections », a déclaré le Dr Oumar Toumaly Diallo.

Mais la Coordination des associations et ONG féminines du Mali (CAFO) affirme qu’il n’est pas nécessaire de prolonger la transition. Mme Kouyaté Goundo Sissoko, membre de la CAFO, affirme que les élections peuvent avoir lieu aux dates indiquées. Elle affirme que « tout ce qu’il faut, c’est une volonté politique ».

« Il est vrai qu’il y a beaucoup de retards dans le processus, notamment dans la création de l’AIGE. Si le gouvernement se donne les moyens nécessaires, les élections pourront avoir lieu à temps », selon Mme Kouyaté Goundo Sissoko.

Si les élections devaient avoir lieu demain, ou dans quelques mois, nous ne sommes pas prêts », a également déclaré cette semaine le président de la Cour constitutionnelle, Amadou Ousmane Touré.

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