A partir du mercredi 22 décembre, l’Hôtel de l’Amitié accueille un séminaire de formation de trois jours sur la diffusion de l’Accord de paix et de réconciliation nationale issu du processus d’Alger. Une initiative soutenue par la Mission de l’Union Africaine pour le Sahel (MISAHEL).
Pour l’occasion, le représentant de la MISAHEL, Fulgence Zeneth, a rappelé que son organisation, à travers son défunt président Pierre Buyoya, a participé à l’ensemble du processus de dialogue qui a conduit à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali en 2015. Il a ensuite a réitéré le soutien de l’organisation africaine à sa mise en œuvre afin d’assurer le retour à la paix et à la sécurité au Mali. Avant de déplorer la lenteur dans la mise en œuvre de ce document six ans après sa signature.
Quant au secrétaire général du ministère de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, Sidy Camara, il a rassuré l’opinion publique que l’Accord sera mis en œuvre. Voici comment il a souligné que cela avait déjà commencé. L’occasion pour lui de préciser aux participants qu’une des difficultés de cette mise en œuvre est aussi l’environnement et la compréhension des populations de l’Accord. C’est ce qui justifie, à ses yeux, d’effectuer cette formation pendant quelques jours. Selon lui, il s’agit de trouver des solutions aux difficultés en mettant les acteurs au courant du contenu du document. Par conséquent, ceux-ci partageront à leur tour des informations lors des différentes sessions de formation pour une large diffusion du contenu de l’Accord susmentionné.
Cependant, M. Camara a souligné qu’il n’est pas « interpréter l’accord« Mais continuer plutôt »à la diffusion de son contenu»Au bénéfice des participants à cette session de formation.
Oumar BARRY
Source : L’Indépendant