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Violence contre les « Africains noirs » après les déclarations du président Saïd : le chargé d’affaires tunisien au Mali reconnaît que l’étudiant malien Moussa Traoré a été blessé au couteau et déclare que « l’agresseur a été arrêté ».

Le Chargé d’Affaires de l’Ambassade de Tunisie au Mali, Mohamed Amine Ben Aoun, a tenu un point de presse hier, lundi 6 mars, à sa représentation diplomatique à l’ACI 2000. Tout en réaffirmant « l’africanité de la Tunisie et son engagement à travailler avec tous les pays africains pour une migration régulière », il a reconnu l’agression à l’arme blanche de l’étudiant malien Moussa Traoré à Bizerte, ajoutant que l’auteur présumé est « un voyou de la première heure » qui a été arrêté.

Selon le diplomate tunisien, après les propos du président Kaïs Saïed le 21 février, les autorités de son pays se sont engagées à apaiser les tensions avec « leurs frères africains ». Il a évoqué les communiqués de clarification, les mesures d’accompagnement prises en faveur des migrants africains, mais aussi une réunion qui s’est tenue le dimanche 5 mars entre le ministre tunisien des Affaires étrangères et les diplomates africains accrédités dans le pays. A l’issue de cette rencontre, ces diplomates ont pu comprendre l’approche tunisienne qui consiste à « lutter contre la migration irrégulière » et à « promouvoir la migration régulière », source de richesse et de développement.

Tout en s’insurgeant contre certaines informations, qu’il a qualifiées de fake news, distillées par « ceux qui veulent ternir l’image de la Tunisie », le diplomate a reconnu l’agression physique de l’étudiant malien, nommé Moussa Traoré, à Bizerte, qui a été blessé au visage à l’aide d’un couteau. Il a condamné cet acte et affirmé que l’agresseur présumé est « un criminel de la première heure, connu de la police pour ses antécédents ». L’officier d’affaires a ajouté que l’individu a été arrêté.

Il a réitéré que la Tunisie s’est engagée à protéger tous les résidents sur son territoire et n’a expulsé aucun étranger de son territoire et ceux qui ont été rapatriés l’ont été volontairement et en étroite collaboration avec le gouvernement tunisien et ceux des pays concernés.

YC

Source : l’Indépendant

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