Dans une allocution prononcée à l’occasion de la célébration du 1er mai, la ministre a rappelé que 340.000 des membres de leur famille sont également inscrits à ce régime, pour un total de 2,74 millions d’ouvriers et d’employés.
A AMO Tadamon, 3,76 millions de bénéficiaires ont également été enregistrés, dont les coûts sont supportés par l’Etat (environ 10 milliards de dirhams par an), et dont le nombre de bénéficiaires a atteint près de 6 millions de personnes.
M. Sekkouri a souligné l’importance de l’AMO, dont « le coût pour le salarié, sa femme et ses enfants est fixé à 100 dirhams, sachant que le panier de soins est très conséquent, comprenant notamment des opérations chirurgicales au ‘coût élevé' ». , précisant que dans certains cas, la somme couverte en faveur du bénéficiaire a atteint 130 millions de centimes d’euro pour chaque opération.
En revanche, il a relevé que le 1er mai « est une étape importante, car c’est l’occasion pour les acteurs concernés par le travail et l’emploi, c’est-à-dire le gouvernement, les syndicats et le patronat, de réfléchir et de vérifier les résultats de leur action ». , notant que cette célébration est aussi l’occasion de « saluer la classe ouvrière marocaine et de célébrer ses contributions à la création des conditions du développement mondial que connaît notre pays ».
Cet apport s’est clairement manifesté lors de la pandémie de Covid-19, qui n’a pas stoppé la production marocaine malgré toutes les difficultés, grâce à la mobilisation de tous les Marocains derrière SM le Roi Mohammed VI, d’une manière qui a suscité l’admiration du monde entier, dit le ministre.
Par le passé, il n’existait aucun cadre engageant le gouvernement et les partenaires sociaux et économiques « à travailler de manière responsable pour résoudre ensemble les problèmes auxquels nous sommes confrontés », a-t-il déclaré, ajoutant que grâce à l’accord conclu à la veille du 1er mai 2022, le les parties s’engagent à se réunir pour examiner les problèmes soulevés de manière périodique, responsable et régulière afin de trouver des solutions.
« Le dialogue social est aussi l’occasion de faire le point sur les défis et les difficultés auxquels le Maroc doit faire face, car nous ne sommes pas à l’abri de ce qui se passe dans d’autres pays et une grande partie de nos problèmes existent dans de nombreux pays, y compris les pays développés », il a insisté.
Sekkouri, à cet égard, a assuré que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour mettre en œuvre les réformes envisagées dans le domaine du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle et continue, outre l’application des dispositions de la Charte des investissements et l’amélioration du fonctionnement de l’administration .
Le gouvernement est également déterminé à renforcer la solidarité entre les différentes composantes du peuple marocain et à améliorer le rang du Maroc parmi les nations, en tant que pays qui jouit de la stabilité et se distingue par son modèle de civilisation et de développement et son projet de société sous la conduite éclairée de Sa Majesté Roi Mohammed VI.