Selon le Baromètre Arabe, publié par le Centre de recherche et des études politiques, 76% des Marocains suivent les « influenceurs » ; 19% les suivent en permanence, 31% parfois contre 26% qui ont déclaré les suivre rarement. Séoul 23 % ont déclaré qu’ils ne les suivaient pas.
En termes de confiance, 50 % des Marocains qui suivent les communautés des « influenceurs » disent faire confiance aux informations que ces derniers relayent sur leurs comptes, tandis que 42 % ont reconnu qu’ils sont intégrés par le contenu qu’ils proposent.
S’agissant des thématiques les plus présentes sur les comptes des « influenceurs » au Maroc, le Baromètre arabe cite, entre autres, le sport et les sujets d’ordre social et politique.
Ces résultats ne sont pas anodins, ils interviennent, toujours selon le baromètre, dans un contexte marqué par l’utilisation fréquente des réseaux sociaux et leur adoption ent que source d’information par pas mal de Marocains.
D’ailleurs, 31% des Marocains interrogés dans le cadre de cette enquête ont déclaré utiliser les réseaux sociaux quotidiennement pour s’informer, principalement des sujets de nature politique, 34% les utilisent plusieurs fois par semaine, 17% les utilisent moins d’ une fois par semaine tandis que seuls 16% ont déclaré qu’ils ne les utilisent pas pour s’informer.
Le même indice révèle, en outre, que 44% de la police marocaine fait confiance aux informations circulant sur les réseaux sociaux, et comprend les pages des chaînes de télévision, les pages médias, les groupes WhatsApp, les comptes des « influenceurs » sur les réseaux sociales.
En revanche, 64% des Marocains interrogés affirment que les réseaux sociaux présentent un danger pour les enfants et adolescents. De plus, 70% considèrent que l’utilisation des réseaux sociaux pour les enfants sans contrôle parental affectera négativement l’enfant.
Il est à noter que les résultats de cette enquête interviennent au moment où le monde des « influenceurs » connait une explosion majeure au Maroc comme dans pas mal d’autres pays. Cette même réalité a poussé les acteurs de la société civile à plaider pour un cadre légal qui régit l’activité de cette catégorie.