Le Sommet de Dakar 2, tenu du 25 au 27 janvier 2023 à Diamniadio, dans la capitale sénégalaise, sur le thème « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience », a été l’occasion pour le gouvernement marocain de partager ses expériences de réussite dans le secteur agricole , objet de coopération avec les pays du continent, indique un communiqué de la Banque africaine de développement (BAD). Ce dernier rappelle « qu’en 2016 le Maroc a lancé, lors de la COP22 à Marrakech, l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine, regroupant 38 pays du continent dans le but de réduire la vulnérabilité de l’Afrique et de son agriculture au changement climatique. « Cette coopération vise à transférer les expériences réussies de développement agricole au Maroc vers les pays africains, afin de contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire », a déclaré Aziz Akhannouch, chef du gouvernement marocain, lors d’un panel qui a réuni une dizaine de chefs d’Etat autour de leur vision de la croissance de l’agriculture, de l’intégration régionale, des partenariats public-privé et à l’échelle des réussites partagées, précise-t-on. L’occasion pour Akhannouch de mettre en avant l’exemple du Plan Maroc vert lancé il y a quinze ans, pour un investissement de près de 13 milliards de dollars sur la période 2008-2020. Il a permis d’augmenter le PIB de l’agriculture de plus de 5,5% par an, rappelle-t-on.
La nouvelle stratégie du Maroc appelée « Génération Verte 2020-2030 » offre un cadre vers une plus grande résilience du système alimentaire. « Il est basé sur la priorisation de l’élément humain et de la durabilité du développement agricole », a déclaré Akhannouch. « Autant d’exemples qui, au Maroc comme dans d’autres pays du continent, illustrent « une Afrique des solutions », selon la formule du président sénégalais Macky Sall, également président en exercice de l’Union africaine, dans son discours d’ouverture de le sommet de Dakar 2 ».
AEN
