Répondant aux questions posées par les étudiants de Sciences Po, le responsable onusien a indiqué que son organisation intervient sur ce dossier, d’une part, à travers son envoyé spécial, Staffan de Mistura, pour trouver un terrain d’entente entre le Polisario et le Maroc. Ainsi, à cet égard, Guterres a reconnu que « malgré diverses tentatives d’action, l’ONU n’a pas réussi à générer la ‘confiance’ entre les parties adverses ».
La deuxième ligne de conduite passe par la MINURSO, a-t-il expliqué, « qui cherche à éviter une confrontation armée entre les deux parties ».
Cependant, « la situation reste compliquée, surtout après les événements de Guerguerat », a-t-il dit, soulignant que la MINURSO « a de plus en plus de mal à fonctionner car il y a des obstacles de part et d’autre à l’exercice de son mandat ».
« La situation est dangereuse parce qu’il y a un conflit de faible intensité, mais un conflit toujours en cours, il n’y a pas de cessez-le-feu définitif et nous sommes très inquiets, surtout pour éviter la généralisation du conflit », a-t-il dit.
Pour rappel, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a souligné la position de l’Espagne qui « estime que le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 est la base la plus sérieuse, crédible et réaliste pour résoudre le différend sur le Sahara », en son rapport au Conseil de sécurité sur la question du Sahara marocain.
Le responsable avait pointé du doigt l’Algérie qui continue de boycotter le processus de la table ronde, jugeant ces faits une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité, dont la 2602, qui érigent la table ronde comme seul cadre du processus. .
