Akhannouch a affirmé, au cours de cette session sur le thème de la « stratégie gouvernementale pour l’amélioration du système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », que l’université marocaine se place au centre du développement dynamique de notre pays, et concentre toutes les l’attention des pouvoirs publics pour sa récupération, ce qui nécessite de s’interroger sur les différents aspects la concernant.
Dans son allocution, le Chef du Gouvernement a reconnu les problèmes auxquels les institutions universitaires doivent faire face, principalement liés à la performance, au manque de ressources humaines, sans négliger certains défis stratégiques et structurels.
Le taux de décrochage universitaire a ainsi atteint 49% ces dernières années, a-t-il précisé, notant que le taux de chômage a dépassé 18,07% parmi les diplômés des universités à accès ouvert, et 8,5% parmi les diplômés des universités à accès restreint.
De même, il a déclaré que l’université marocaine perdrait près de 2 200 membres du corps professoral, qui prendront leur retraite au début de 2026.
Akhannouch a jugé que la qualité de l’enseignement supérieur a baissé, en raison du budget « très limité » qui lui est consacré, à peine 1,6% du budget général entre 2021 et 2022.
L’exécutif, a assuré Akhanouch, a décidé de s’attaquer de front à ces problèmes, « dans le cadre de la vision stratégique élaborée par le gouvernement au cours de sa première année, qui définira les étapes nécessaires à la construction d’une université marocaine intégrée conforme aux orientations des normes nationales, une vision qui entend placer le Maroc parmi les pays leaders dans le domaine de l’innovation et de l’excellence technologique, qui se reflète pleinement dans le contenu du plan d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur ESRI PACTE.