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Coup d’envoi des travaux d’extension de l’unité de production Best Biscuits Maroc

Avec l’avènement de la mondialisation, le marché de l’industrie alimentaire est devenu plus concurrentiel, car il a ouvert l’unité à de nouveaux concurrents. Cependant, il ne cache pas nécessairement un risque pour la survie des entreprises locales, un défi qu’elles doivent relever. Ce défi est lié à la nécessité de créer une plus grande fidélité des consommateurs, une plus grande adéquation du produit aux besoins du marché et une plus grande préoccupation quant à l’impact social de l’entreprise.

De plus, ce scénario global représente des opportunités pour les affaires d’agir sur les nouveaux marchés. Il est clair que cette action dépendra principalement de la qualité des produits. Afin de répondre à des exigences de qualité et élargies en termes de présence et de compétitivité sur les marchés mondiaux, les holdings Anouar Invest ainsi que les travaux d´extension de son usine Best Biscuits Maroc. « Une initiative motivée par son souhait d´offrir aux consommateurs une variété de produits inédits et à valeur ajoutée », annonce le groupe dans un communiqué.

La qualité, facteur clé pour renforcer la compétitivité

Dans le détail, Anouar Invest dotera sa succursale Best Biscuits Maroc d´une unité de production supplémentaire. Grâce à ces quartiers additionnels, l’usine située à Had Soualem gagnera en taille et en potentiel, notamment à travers le renforcement des capacités de production. Le projet fait partie du plan de réinvention de la chaîne d’approvisionnement en cours pour répondre à la demande croissante en biscuits.

Dans ce sens, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a fait valoir que « ce nouvel investissement témoigne de la grande dynamique que connaît le secteur de la biscuiterie, dans le cadre du contrat-programme du développement des industries agroalimentaires , le « Made in Morocco » gagne en qualité et en compétitivité pour s’affirmer en référence mondiale ».

Pour la tutelle comme pour les opérateurs du secteur, les besoins du marché sont liés non seulement aux caractéristiques intrinsèques du produit, telles que les caractéristiques sensorelles d’un produit alimentaire, mais également à sa disponibilité sur le marché à un prix compatible et dans un emballage adapté. L’extension, dont l’inauguration des travaux s’est faite en présence du ministre Ryad Mezzour, mis sur la biscuiterie et le snacking, et traduit la volonté du groupe de répondre à une demande tant nationale qu’internationale, explique-t- sur.

Vers une technologie alimentaire du futur ?

Commentant cette extension qui se caractérise selon le Groupe par innovation, Ryad Mezzour a mis en avant le potentiel des nouvelles technologies en matière de renforcement de la qualité et de la sécurité des aliments. « Les nouvelles technologies représentent une opportunité de saisir pour valoriser la qualité des produits marocains et renforcer leur compétitivité au niveau des différents marchés internationaux », nous at-il déclaré.

Les ministres ont également profité de l’occasion pour s’interroger sur le rôle qui peut avoir la technologie pour faire avancer l’industrie alimentaire. Pour ce dernier, les préoccupations croissantes qui touchent à l’impact environnemental, concernant notamment la façon dont nous élevons, produisons et distribuons les aliments poussent l’ensemble de l’écosystème, des agriculteurs aux grandes marques en passant par la fabrication, à chercher à réduire leur empreinte carbone, d’autant plus que les nouvelles tendances de consommation indiquent une demande pour des produits alimentaires sains, pratiques, peu transformés et variés.

De plus, l’industrie alimentaire continue de s’éloigner des méthodes traditionnelles d’agriculture, des processus d’emballage des aliments et des méthodes de distribution des aliments. L’arrivée dans le monde de la technologie et des robots qui aident à suivre la santé des cultures en surveillant les capteurs et les emplacements précis des problèmes, et de mesurer la fraîcheur des produits de consommation. « La technologie change la façon dont nous produisons, distribuons et fournissons de la nourriture dans le monde. Et c’est ainsi que l’industrie alimentaire devient plus innovante », souligne Mezzour.

Yes la tutelle n’a pour l’heure pas détaillée les réalisations du Maroc en la matière, elle a clairement mis en avant son intention d’intensifier l’inclusion des technologies dans la production alimentaire, d’autant plus que le département est convaincu que la la consolidation des bases d’une souveraineté alimente passe nécessairement par le renforcement de la recherche et le développement de l’Innovation. Cette inauguration a été accompagnée de la signature de quatre protocoles d’accord « pour garantir l’intégration et l’inclusion de la chaîne de production de ce groupe dans la chaîne de valeur marocaine et ouvrir la voie à de nouvelles productions », ajouté le ministre, notant que « ce nouveau projet s’inscrit dans le cadre de l’objectif marocain de renforcement de la souveraineté industrielle nationale, chantier royal qui a permis d’engager plus de 1000 projets dans tout le Royaume, qui permettra de créer près de 250 000 opportunités d « Emploi très prochainement ».

Une dynamique de croissance qui se concrétise

Dans le contexte d’une industrie frappée par la crise économique liée au Covid-19, le groupe s’inscrit dans une dynamique de croissance en réalisant cet investissement ici, il permet d’aimer un nouveau cycle de développement.

Dans ce sillage, Mezzour a affirmé que « l’vestissement dans ce secteur augmente ainsi notre capacité de production nationale, renforce l’intégration des chaînes de valeur, crée plus d’emplois et contribue davantage à la sécurité alimentaire et à la souveraineté industrielle de notre pays, conformément aux Hautes Orientations Royales. C’est un secteur porteur avec un haut potentiel.

A cette date, nous avons accompagné, dans le cadre du Fonds de Développement Industriel et des Investissements (FDII), 26 projets dans la filière de la biscuiterie, chocolaterie, confiserie totalisant un montant d’alvestissement d’environ 2 MMDH qui permettent de créer environ 5400 emplois directs ».

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