Le basket de l’IRT est en deuil. Deux de ses éminentes personnalités sont décédées des suites d’une longue maladie : Mohamed Asrih et Mohamedmettioui.
Ami de Beni-Makada, camarade de classe, ancien élève d’Ibn Al-Khatib, ancien professeur d’EPS, ancien entraîneur du BCP et de l’IRT de Tanger, deux importantes équipes nationales d’élite de basket-ball, Mohamed Asrih n’est plus.
Sa mort endeuille les milieux sportifs de la capitale du nord où il jouit d’une estime et d’un respect exemplaires.
Figure emblématique, pédagogue, éducateur et entraîneur, il fut l’un des fondateurs de la section basket Ittihad Riadi.
Avec seulement des élèves du lycée où il travaillait, il a réussi à former une bonne colonne vertébrale d’une équipe jouant les premiers rôles dans la ligue de première division.
Sa formation cadet et junior était de remporter le titre de champion des jeunes avec les vraies stars Hsissen, Bakkioui, Benhaddou,…
La même équipe a joué dans la catégorie senior en compétition avec les meilleurs basketteurs du Royaume.
En effet, tout en évoluant dans le petit stade d’Hasnona, l’IRT a attiré un grand nombre de spectateurs tant il offrait un bon spectacle.
Tous les sports Tanger a appelé cette ère de l’école d’Asrih.
Quelques mois après le décès tragique du président de la Ligue Mohamed Boutalaâ, la mort a de nouveau frappé Tanger basket, emportant Mohamed Asrih qui s’est retiré au sein de sa petite famille et il est vraiment dommage que les deux hommes aient disparu dans l’oubli total, car ils méritaient largement un hommage ou plutôt un jubilé de la part des autorités et des élus de la ville et surtout de la FRMB.
En cette triste occasion, « L’Opinion Sports » avec sa rédaction régionale présente ses sincères condoléances à son épouse et ses enfants ainsi qu’à toute la famille Asrih et Bennani. « Nous appartenons tous à Allah et à Lui nous retournons ».
À peine 24 heures plus tard, le monde du basket de Tanger était une nouvelle fois choqué par la perte d’un ancien grand leader : Mohamedmettioui.
Une coïncidence tragique car les deux défunts qui ont beaucoup souffert d’une longue maladie, chacun d’un côté, bien entourés de leur petite famille, ont longtemps été cadres d’associations, pédagogues et encadrants, cadres sportifs basket et retraités fonctionnaires du MEN.
Une seule différence les isolait : Mohamed Asrih travaillait dehors dans les champs, Mohamedmettioui travaillait dans les bureaux.
Le premier a consacré sa vie au basket, le second au basket et au football.
Mohamedmettioui a dirigé le secrétariat général de l’IRT avec dévouement et compétence dans ses deux sections.
En basket, il a été le bras droit du président Mohamed Arsalane avec qui il a remporté pour la première fois le titre de champion du Maroc.
Dans le football, il était un grand compagnon des présidents Larbi Bouras et Abdelhak Bakhat.
Il a également occupé divers postes dans la Northern Football League.
La presse tangéroise se souvient de ce discours éloquent qu’il a tenu devant le maire de Marseille lors du match amical à la Marshane entre l’IRT et Marseille.
Nos sincères condoléances aux familles themettioui et khessassi.