Les chiffres sur les défaillances d’entreprises restent alarmants. Au Maroc, ce phénomène a enregistré des proportions préoccupantes sur les dernières années, surtout pendant la période de la crise sanitaire. Ainsi, les défaillances d’entreprises ont augmenté de 44 %, entre 2019 et 2023, selon Allianz Trade. Sur cette même période, la hausse n’atteint que 2 % à l’échelle mondiale. Le Maroc reste même un des pays les touchés d’après l’étude de l’Assureur-conseil.
Une croissance économique revue significativement à la baisse en 2022 (à moins de 1%), l’envolée de la facture énergétique, la hausse des taux d’intérêts et des salaires, entre autres facteurs, pèseront fortement sur la rentabilité et la trésorerie des entreprises marocaines, explique l’assureur-crédit. « De par son profond ancrage économique autour des pays de la zone euro, mais également de par les hausses enregistrées et notifiées du taux directeur par Bank Al Maghrib, l’impact sur les marges des entreprises marocaines devrait suivre une tendance similaire à cellules anticipée pour les entreprises de la zone euro »estime pour sa part Hicham Bensaid Alaoui, DG d’Allianz Trade au Maroc.
Allianz Crédit estime que l’effet de la crise économique commencera à se faire percevoir avec davantage d’acuité en 2023, où des aides publiques exceptionnelles et une grande stabilité des agrégats macro-économiques avaient permis de digérer davantage les chocs exogènes. Le Maroc continuerait de ce fait de subir l’impact additionnel du choc énergétique et de la pression inflationniste. Une femme ici rendra la situation économique encore plus sensible encore, où elle grimpera vertigineusement des défaillances d’entreprises.
Dans le monde, les défaillances d’entreprises devraient croître en 2022 et 2023 après deux années de recul, et ainsi dépasser leur niveau pré-pandémie, souligne Allianz Crédit.