Plusieurs internautes ont mis en garde contre le coût très faible de la « viande de buffle » par rapport aux coûts des races bovines locales, notant que son prix au Brésil ne dépasse pas deux dollars le kilogramme, alors que le coût de la viande rouge dans la région oscille entre huit et dix dollars.
Dans le même ordre d’idées, plusieurs reproches ont été faits quant à l’existence de « cas de vache folle » parmi les bovins importés. D’autant plus que le Brésil a confirmé fin février l’identification d’un bœuf infecté parmi son bétail dans la municipalité de Marabá.
Pour autant, rappelons-le, l’Office national de sécurité sanitaire des aliments a tenu à rassurer les citoyens, démentant toute information en ce sens, et expliquant que « le lot importé le 14 février n’était pas concerné par cette infection ».
Dans le même ordre d’idées, le ministre des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a récemment rassuré les Marocains sur la qualité du bétail importé du Brésil, confirmant qu’ils « répondre aux normes de qualité et qui sont soumis à différents niveaux de contrôle et de vérification » et ce, lors de la conférence de presse tenue ce jeudi 30 mars à l’issue du conseil de gouvernement.
Le gouvernement a ainsi démenti « les rumeurs » qui ont circulé ces derniers temps selon lesquelles ces bovins sont impropres à la consommation, notant que « tous les bovins importés ont été examinés en laboratoire avant d’être admis au Maroc, pour s’assurer de leur bonne santé»précisant que ce procédé ne tolère aucun laxisme.