Il s’agit de Jamila Benkhaek, Fatima Belchich, Jamila Jamal et Jemaa El Majdoubi, quatre femmes marocaines qui ont travaillé à Huelva avec des « contrats à l’origine », d’un type et d’une durée spécifiques. Des saisonniers ont ainsi été sélectionnés pour bénéficier d’une formation leur permettant de monter leurs propres coopératives au Maroc, précise la même source. Ces femmes pourront optimiser leurs compétences dans le pays d’origine et contribuer au développement social et économique au niveau national.
En ce sens, ils ont bénéficié d’un suivi de leur projet. Ainsi, les porteurs du projet ont récemment effectué une visite de terrain, rapporte l’agence EFE. L’objectif est d’en savoir plus sur le cheminement et l’évolution des activités de ces entreprises, basées à Agadir et Ouarzazate, dont deux sont spécialisées dans le tissage et la broderie traditionnelle. Parallèlement, une rencontre a été organisée avec la société Vivo Consult, chargée de mener à bien ledit projet.
Les partenaires ont ainsi exprimé leur volonté de continuer à investir dans ce projet, recommandant la conclusion d’une nouvelle convention en 2023.
La prochaine étape du projet consistera à former d’autres femmes chefs de projet dans deux ou trois autres régions du Maroc, explique EFE. Cet accompagnement permettra à ces femmes porteuses d’idées et de projets d’accompagner le développement de leur entreprise et d’assurer sa pérennité.
Rappelons qu’environ 4 000 femmes devraient arriver dans la province de Huelva en janvier pour participer à la campagne de récolte de fruits rouges, principalement des fraises, selon les estimations des autorités locales. Par conséquent, les gouvernements espagnol et marocain ont convenu d’augmenter le nombre de contrats cette saison, qui pourrait atteindre 15 350.