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IRT et maintenance en Botola Pro DI

Alors que le rêve de rester en première division semblait impossible, l’équipe de l’Ittihad Tanger est sortie de nulle part et a réussi à obtenir cinq victoires lors de ses derniers matchs, passant d’une équipe vouée à la relégation précoce à l’une des équipes qui luttent pour survivre, mais il n’est pas encore arrivé.

Le club mobilise de nombreux acteurs économiques et politiques de la ville pour tendre la main au nouveau président, Mohamed Cherkaoui.

Alors que la plupart des observateurs ont exclu la relance de l’Ittihad Tanger après la formation du nouveau comité et l’arrivée de l’entraîneur Hilal Al-Tair, accompagné d’un groupe de joueurs expérimentés, c’est l’inverse qui est vrai. Fès et élimination injuste devant le WAC en Coupe du Trône, puis cinq victoires en championnat, dont une précieuse victoire sur les voisins du MAT à Tétouan, et une autre contre l’Olympique de Safi, et trois victoires consécutives sur le FUS, le MAS et l’OCK.

L’étrange est que cette équipe, qui est considérée comme possédant la plus grande base de fans au Maroc et qui contribue au maintien de la paix sociale dans la ville, est toujours aux prises avec de nombreuses difficultés financières, car les événements sportifs n’ont pas encouragé les acteurs politiques et économiques. à l’appui de la nouvelle administration.

Parler de l’IRT de Tanger, c’est rappeler l’importance d’une ville de deux millions d’habitants, qui constitue l’un des piliers économiques du Royaume, qui attire les plus grands investissements en Afrique, comme en témoigne le fait que le port de Tanger Méditerranée a réalisé durant les neuf premiers mois de l’année dernière 2,35 milliards de dirhams de chiffre d’affaires.

Selon le Centre régional d’investissement, l’affaire est liée au capital de l’entité qui se classe au premier rang national en nombre de demandes acceptées en 2022, après l’approbation de 508 projets d’investissement d’une valeur de plus de 53 milliards d’AED.

De quoi se poser la question : pourquoi l’équipe première de la ville, seule représentante de Tanger dans le championnat professionnel, n’obtient-elle pas un peu plus de soutien ?

N’est-il pas supposé qu’une équipe située dans une ville pleine d’entreprises, et pleine d’hommes d’affaires avec des investissements immobiliers, commerciaux, industriels… devrait rivaliser avec les meilleures équipes marocaines (Raja, Wydad et FAR) ? Ou les comptes politiques et individuels ont-ils une opinion différente ?

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