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La fin du sida d’ici 2030 est-elle possible ?

L’ALCS a organisé une formation sur le #Mpox pour les professionnels de santé. Dispensée par le professeur Mustapha Sodqi, la formation s’est déroulée le 10 mars 2023 à Bouznika.

La 14e Conférence nationale de l’Association de lutte contre le sida (ALCS) tenue du 10 au 12 mars à Bouznika a permis de faire le point sur l’évolution de l’épidémie dans le monde et au Maroc. L’objectif était également de sensibiliser à la prévention et au dépistage précoces.

L’épidémie de COVID 19 en cachait une autre : celle du VIH, toujours d’actualité. La prévention et l’éradication étaient également au centre de la 14e Convention nationale sur l’épidémie l’Association de lutte contre le SIDA (ALCS) tenue du 10 au 12 mars à Bouznika. Organisé autour du thèmeLa fin du sida en 2030 est-elle possible ?des antennes de Rabat et de Casablanca, cette rencontre a réuni près de 400 participants pour réfléchir aux orientations à suivre pour éradiquer l’épidémie d’ici 2030. Date limite fixée par Le député. La rencontre a été l’occasion de faire le point sur l’évolution de l’épidémie dans le monde et au Maroc. L’objectif était également de sensibiliser à la prévention et au dépistage précoces.

23 000 personnes vivent avec le virus au Maroc

L’ONG marocaine ALCS a toujours affirmé que la prévention est un facteur clé dans l’éradication et le traitement du VIH – ou virus de l’immunodéficience humaine, de peur qu’il ne se transforme en syndrome d’immunodéficience acquise, le sida, qui correspond au stade ultime du VIH. A ce titre, cette 14ème édition des Assises Nationales a été l’occasion de faire le point sur la situation actuelle au Maroc et dans le monde. Selon le ministère marocain de la santé et de la protection sociale eONUSIDA, les chiffres restent sombres pour l’année 2021 : 830 personnes ont été récemment infectées par le VIH contre 1,5 million dans le monde. Quant aux décès, ils s’élèvent à 650 000 dans le monde, dont 390 au Maroc. Au total, 23 000 personnes vivent avec ce virus dans le Royaume contre 38,4 millions dans le monde. Notez que malgré la croyance populaire, le VIH est transmissible mais pas contagieux.

Obstacles dans la lutte contre la maladie

« Il y a encore 10 millions de personnes dans le monde qui ne reçoivent pas de traitement », se plaint-il Pr Hakima Himmich, militante et fondatrice de l’ALCS. Et d’ajouter que malgré le confinement dû à l’épidémie de Covid-19, l’ONG a continué à soutenir le les personnes vivant avec le VIH afin qu’ils continuent à suivre leur traitement. Etre séropositif n’est donc ni définitif ni inéluctable du fait des avancées scientifiques (traitement antirétroviral (AVR) et traitement post-exposition (TPE), etc.) Cependant, ce manque de prise en charge est dû, selon Mehdi Karkouni, président de l’ALCS , à divers obstacles, notamment les inégalités entre les sexes, la stigmatisation et la discrimination des personnes séropositives et des populations à risque, ainsi qu’un mauvais diagnostic précoce. En plus de sensibiliser à l’importance du diagnostic précoce, l’ALCS travaille vers l’objectif de 0 décès d’ici 2030. « Nous pouvons atteindre cet objectif de 0 décès tant que le traitement existe et est abordable », note Karkouni.

Margaux Nourry (journaliste stagiaire)

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