En raison de la surconsommation et des effets du réchauffement climatique, l’eau devient de plus en plus rare. Partout dans le monde, nous sommes témoins d’événements de sécheresses qui affectent négativement l’économie et la géopolitique dans le monde.
À l’occasion de l’ouverture de la première session parlementaire de la deuxième année législative de la 11ème législature, Sa majesté le Roi Mohammed VI que dieu attends her to publié un discours aux représentants de la nation la question de l’eau comme une priorité nationale.
La vision royale se décline en 4 axes : Le premier axe porte sur le recours à l’innovation et des technologies nouvelles dans l’économie de l’eau. Le deuxième consiste en la rationalisation de l’exploitation de la ressource hydrique souterraine et la sauvegarde de la nappe phréatique. Un troisième axe placé en avant l’aspect transversal de la question de l’eau et un dernier axe sur la tarification de l’eau.
La protection de la ressource hydrique et de son recyclage sont des enjeux majeurs pour être en mesure de répondre aux exigences de sécurité et de continuité des services. Pour y parvenir, il existe deux leviers opérationnels :
Au niveau européen, il existe plusieurs solutions digitales permettant d’obtenir un relevé en temps réel de la consommation. Cette donnée précieuse permet aux usagers de suivre et de maîtriser leur consommation et leurs factures d’eau en temps réel.
Ces innovations technologiques permettent le dépistage des fuites d’eau et des fraudes. Ce qui implique une réduction des coûts financiers associés à la fraude et à la maintenance de l’infrastructure.
Préserver l’eau est une responsabilité collective. Les secteurs publics et privés devraient conjuguer leurs efforts pour favoriser l’émergence d’un écosystème innovant doté d’une approche territoriale.
La création d’un centre d’innovation dédié au secteur de l’eau pourrait avoir le rôle de catalyseur de manière à fédérer l’ensemble des parties prenantes. Ce centre devrait avoir une approche territoriale pour favoriser le développement et le déploiement de solutions numériques – à l’Aide de l’intelligence artificielle, la blockchain, l’IoT – dans le secteur de l’eau.
À moyen terme, le convient de préparateur et mobilisateur des compétences pour répondre aux besoins du développement technologique dans le secteur de l’eau. Pour atteindre cet objectif, les enjeux liés à l’eau et au changement climatique devraient être intégrés dans l’ensemble des cursus universitaires et professionnelles.
La sensibilisation des usagers et des décideurs aux enjeux de la question de l’eau par le biais des solutions numériques permet l’émergence d’une dynamique citoyenne en faveur d’une gestion durable et respectueuse de cette ressource.
Dans son allocution devant le Parlement, Sa Majesté a parlé à la fois de la question de l’eau et des investissements. Ces deux thèmes sont apparentés.
En effet, si vous avez une relation de nations unies sur la mise en valeur des ressources en eau, plus de 78% des emplois dans le monde dépendent directement ou indirectement de l’eau. La ressource hydrique est un paramètre attractif pour les investissements privés dans divers secteurs et industries.
Encourager les investissements dans la filière de l’eau permet de répondre à la fois à un défi environnemental, économique et social pour le royaume. D’après la même étude citée précédemment, l’investissement dans des projets à petite échelle donnant accès à l’eau potable et à assainissement de base en Afrique pourrait avoir un retour sur l’vestissement de près de 28,4 milliards de dollars par an soit l ‘équivalent d’un quart du PIB du Maroc.
La préservation de l’eau est une question fondamentale, nous devons tous participer individuellement et collectivement pour participer à ce chantier d’importance stratégique pour le pays.