Baitas a précisé, en un point, que l’accord de pêche diffère du protocole ci-joint. L’accord, a-t-il expliqué, a été signé en 2019, mais le protocole a expiré le 17 juillet. Le ministre a également souligné que l’évaluation de l’accord en question se fera en concertation avec les partenaires européens.
D’autre part, le ministre s’est félicité de la coopération entre le Maroc et l’UE. Ce partenariat, a-t-il dit, ne se limite pas seulement au secteur de la pêche, mais se traduit également dans d’autres secteurs stratégiques et multiples.
« L’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne est satisfaisant pour les deux parties », a déclaré Baitas, notant que « l’avenir de cet accord dépend en grande partie de l’évaluation qui sera faite entre le gouvernement et les partenaires européens ».
Pour rappel, le Maroc et l’UE sont convenus de poursuivre leur coopération comme prévu dans l’accord de partenariat pêche durable, qui reste en vigueur, afin d’approfondir le partenariat bilatéral sur des aspects essentiels. Cela concerne les campagnes scientifiques, la coopération technique, la lutte contre la pêche illégale, l’intégration économique des opérateurs, les mesures de sécurité en mer et l’amélioration des conditions de travail et la protection des gens de mer.
Dans un communiqué conjoint publié à l’issue de la 5e session de la Commission mixte chargée du suivi de l’Accord, tenue jeudi 13 juillet à Bruxelles, les deux parties se sont particulièrement félicitées de la mise en œuvre satisfaisante de l’Accord de pêche et de son Protocole dans ses différentes dimensions, notamment l’excellent avancement des projets de développement du secteur de la pêche au Maroc.
Le communiqué de presse souligne également l’impact socio-économique positif sur le secteur, la pêche artisanale, l’aquaculture durable au profit des jeunes entrepreneurs et des coopératives de pêche, ainsi qu’en termes de création d’emplois, de formation et d’insertion des femmes et des jeunes, notamment dans la vie active. Ces projets, précise le communiqué de presse conjoint, pourront se poursuivre au-delà de l’expiration du protocole, comme il y est prévu.