Selon des sources informées au siège de l’ONU, les membres du Conseil de sécurité ont été informés mercredi par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, ainsi que le représentant spécial du secrétaire général et chef de la MINURSO, Alexander Ivanko.
Selon ces mêmes sources, l’initiative marocaine d’autonomie a été largement appréciée et soutenue par un grand nombre de membres du Conseil qui l’ont considérée comme la solution sérieuse, crédible et pragmatique pour mettre enfin un terme au différend régional sur le Sahara. . A cet égard, il convient de rappeler que la résolution 2654 et toutes celles qui l’ont précédée depuis 2007 ont consacré la prééminence de l’initiative autonomiste marocaine.
De même et selon ces sources, les membres du Conseil de sécurité ont unanimement réaffirmé leur soutien au processus politique exclusivement onusien qui vise à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis à la question du Sahara marocain. Tous les membres ont une nouvelle fois apporté leur soutien aux efforts de M. de Mistura pour redynamiser le processus politique des Nations Unies, consacré dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007. Dans ce contexte, la reprise des tables rondes, avec la participation notamment du Maroc, l’Algérie et la Mauritanie, a été mis en évidence. Le processus de table ronde a été réaffirmé dans la résolution 2654, et ses prédécesseurs depuis 2018, comme le seul cadre de conduite du processus politique.
Les membres du Conseil ont également exprimé leur satisfaction pour l’organisation par l’Envoyé personnel fin mars au siège des Nations Unies à New York de consultations bilatérales informelles, notamment avec le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie, confirmant la volonté de l’Algérie au statut de partie principale à ce différend régional qu’il a créé et entretenu pendant un demi-siècle, au mépris des intérêts et du destin communs des peuples des cinq États membres de l’Union du Maghreb arabe.
Il convient également de rappeler que le rôle de l’Algérie a été inscrit dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2018, y compris la résolution 2654, qui l’appelle à rester engagée dans le processus de table ronde dans un esprit de réalisme et de compromis pour y parvenir. Malheureusement, l’Algérie continue de violer les résolutions du Conseil de sécurité et donc le droit international en refusant de prendre part aux tables rondes, alors que deux de ses anciens ministres des affaires étrangères, à savoir Lamsahel et Lamamra, y ont participé en septembre 2018 et mars 2019 respectivement.
Ces sources très concordantes au sein de l’ONU ont indiqué que d’autres membres du Conseil se sont félicités de la stabilité et de la prospérité régnant au Sahara marocain, soulignant le développement global que connaissent les provinces du sud du Royaume, grâce au nouveau modèle de développement de ces provinces. , qui constitue un démenti farouche des fausses accusations de l’Algérie et de sa marionnette, le « polisario », concernant la situation au Sahara marocain et l’existence d’un soi-disant conflit.
De même, l’ouverture de consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla a été soulignée lors de ces consultations, de même que la reconnaissance croissante du caractère marocain du Sahara par la communauté internationale.
Par ailleurs, l’attachement du Maroc au cessez-le-feu et sa coopération fructueuse avec la MINURSO pour faciliter la mise en œuvre de son mandat de surveillance du cessez-le-feu ont été soulignés lors de ces consultations.
La renonciation au cessez-le-feu par le « polisario », sur ordre de l’Algérie, a fait l’objet de vives inquiétudes de la part des membres du Conseil qui ont exhorté ce groupe séparatiste à revenir au cessez-le-feu.
Les obstacles du Polisario aux activités de surveillance du cessez-le-feu de la MINURSO, notamment les violations des accords militaires et de la liberté de mouvement et le blocage des convois de ravitaillement, ont été dénoncés par les membres du Conseil qui ont appelé à la fin de ses violations condamnables.
La renonciation du « polisario » au cessez-le-feu et ses attaques inadmissibles contre la MINURSO ont été mises à nu par le secrétaire général de l’ONU dans son rapport au Conseil en octobre dernier.