Les travaux de construction du patrouilleur de haute altitude Avante 1800 généreront 1.100 emplois directs, indirects et induits, selon la même source, notant que le bateau sera une évolution de l’Avante 1400 avec certaines caractéristiques du modèle Avante 1800.
A noter que depuis deux ans, Navantia travaille sur la définition du design et les travaux d’ingénierie. Le navire sera construit au centre-ville de San Fernando, niché dans le territoire du programme de corvette saoudien.
L’idée du projet du patrouilleur marocain est de maintenir la charge de travail dans les ateliers où l’activité a diminué ces derniers mois en raison de l’avancement du programme saoudien. Elle bénéficie donc également de toute la chaîne de production et des procédés mis en œuvre pour la construction des corvettes saoudiennes.
Le contrat avec le Maroc ouvre également la voie à la poursuite de la série avec un deuxième patrouilleur pour la Royal Navy.
La ministre de la défense, Margarita Robles, s’est plutôt rendue ces derniers jours à l’Arsenale de la Carraca (Cadix) pour suivre l’avancement d’un autre programme, le BAM-IS de la marine espagnole, selon le Infodefensa des médias espagnols. La construction de ce navire aura lieu au chantier naval de Puerto Real.
BAM-IS deviendra la plate-forme spécialisée et équipée pour le sauvetage et le soutien au sauvetage de sous-marins et l’unité principale de la Marine pour soutenir les opérations submergées. De même, la construction de ce navire générera environ 1 100 emplois, dont des emplois industriels directs, induits et collaboratifs, générant une charge de travail de 1,3 million d’heures sur trois ans et demi.
A noter que le navire aura un déplacement d’environ 5 000 tonnes, une longueur de 92 mètres (contre 93,9 des autres BAM) et une vitesse maximale de 15 nœuds. Le nouveau navire sera capable d’exploiter le système de sauvetage sous-marin de l’OTAN (NSRS), ce qui en fera le premier navire certifié Moship de la Marine à servir de navire-mère pour les systèmes de recherche et de sauvetage sous-marins de l’OTAN.
Au lieu de cela, il disposera de véhicules sans pilote (ROV) capables d’exploration et d’interventions sous-marines à distance jusqu’à 3 000 mètres de profondeur.