Selon l’agence britannique Argus, qui fournit de manière autonome des informations sur le marché mondial, les importateurs marocains ont rempli leurs carnets de commandes jusqu’au maximum autorisé par le nouveau système.
Les ports marocains ont reçu 508 000 tonnes de blé tendre en mars, selon la même source, ce qui explique qu’il s’agit du volume maximum autorisé par le nouveau système de quotas. En fait, les nouveaux quotas autorisent des importations de 500 000 tonnes par mois. « C’est la première fois depuis octobre que le Maroc importe des céréales au même rythme que la consommation locale », explique l’agence britannique, qui souligne que les meuniers locaux transforment généralement entre 450.000 et 500.000 tonnes de céréales par mois.
La France reste un fournisseur majeur du Royaume avec 300 000 tonnes exportées vers les ports marocains. Les exportateurs français occupent la première place malgré la concurrence de leurs concurrents allemands.
Le prix du blé tendre allemand est similaire au blé français sachant que la différence ne se fait sentir qu’au niveau du fret. L’agence britannique parle d’une marge de fluctuation comprise entre 1,1 et 2,2 dollars la tonne. Environ, des éclaireurs allemands ont fourni au Maroc 115 000 tonnes de céréales au cours du mois de mars.
Le marché européen est en passe de devenir la principale source d’approvisionnement du Maroc dans un contexte de détérioration des chaînes d’approvisionnement du fait de la guerre en Ukraine. Le royaume prévoit d’importer environ 1,5 million de tonnes supplémentaires de blé tendre entre mars et mai, selon les données révélées par Reuters à partir des données du groupe français de l’industrie céréalière Intercereales.