Au cours de cette session, le Maroc a fait plusieurs présentations sur divers thèmes, à savoir les statistiques économiques, les statistiques sociales, le développement des statistiques régionales, la comptabilité nationale, environnementale et économique et les méthodes de travail de la Commission de statistique.
Dans le même temps, le Directeur des Comptes Nationaux, Mustapha Zafri, qui conduisait la délégation marocaine à cet événement, a souligné l’importance et la qualité de la participation du Royaume aux différentes phases de cet événement, ainsi que son engagement à partager sa « vision pionnière » expérience en Afrique dans le domaine des statistiques.
Il a noté qu’au cours des discussions, la délégation marocaine avait soulevé deux questions principales, à savoir la nécessité d’élaborer un cadre conceptuel concernant les actes de violence commis au moyen de la technologie et la mesure de la richesse au-delà du PIB, y compris les aspects multidimensionnels du développement, notant que le Maroc soutenait, à cette occasion, la proposition d’élargir la composition de la Commission pour une représentation régionale équitable.
Pour rappel, dans le cadre de la transformation numérique des lignes de produits et de services initiée par le Haut-Commissariat au Plan, l’organisme a promis que le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) 2024 comportera une rupture avec les anciennes méthodes par rapport aux recensements antérieurs.
Cette perturbation concernera notamment la collecte des données auprès des ménages, leur exploitation et leur transfert sécurisé vers le centre de gestion des données, toutes opérations qui seront réalisées en temps réel sur une tablette, intégrant des tests de validité, de cohérence et de vraisemblance, qui permettront éliminer les coûts associés à l’impression, au transport et à l’archivage des questionnaires papier.
La nouvelle approche, qui réglementera les opérations de recensement, aura l’avantage d’être exhaustive et de couvrir le maximum de données utiles.