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Le Marocain du Sahara au centre des discussions entre Éric Ciotti et Nizar Baraka

Après le déjeuner de jeudi, le président des « républicains » et le secrétaire général du parti Istiqlal, Nizar Baraka, se sont rencontrés au siège du parti Libra. Accompagné de l’ancienne ministre française de la Justice, Rachida Dati, et d’autres dirigeants du parti de droite, le président des républicains s’est entretenu avec Nizar Baraka sur l’état actuel des relations entre Paris et Rabat, qui traversent encore des moments difficiles, sans éviter les problèmes épineux.

A cette occasion, Éric Ciotti a souligné les liens d’amitié entre la France et le Maroc qui, à ses yeux, traversent « des moments difficiles ». C’est pourquoi il a plaidé pour restaurer l’excellence et la force des relations bilatérales. « Aujourd’hui, avouons-le, les relations sont en difficulté et nous devons travailler ensemble pour les restaurer et retrouver la qualité qu’elles n’auraient jamais dû perdre », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Pour sa part, Nizar Baraka a déclaré que « cette rencontre revêt une importance particulière puisque ‘Les Républicains’ est un parti qui compte sur la scène politique française comme une force d’opposition ». « Aujourd’hui, nous nous réjouissons du soutien des républicains au Maroc », a-t-il poursuivi.

Dès le premier jour de sa visite au Maroc, le leader de la droite dite républicaine a exprimé son plein soutien à la marocanité du Sahara. Selon lui, la souveraineté du Royaume sur ses provinces du sud est « indiscutable ». Eric Ciotti voit dans l’essor économique que connaissent les provinces du Sud une preuve supplémentaire de l’intérêt du Royaume et de la légitimité de sa cause nationale.

Ciotti n’a cessé de réitérer la position des républicains français qui « souscrivent au projet d’autonomie et qui leur paraît pleinement légitime ». Pour cela ils jugent logique que la France soutienne exclusivement cette position comme les Etats-Unis, l’Espagne, les Pays-Bas et d’autres pays européens. Rappelons que la question du Sahara est actuellement l’un des délicats points de désaccord entre Paris et Rabat. Le Maroc cherche un soutien sans équivoque de son allié traditionnel à un moment où la diplomatie française reste ambiguë dans sa position sur le conflit. Paris considère le plan d’autonomie comme « l’une des solutions crédibles et réalistes », contrairement à d’autres pays qui y voient la seule base sérieuse d’une solution définitive au conflit artificiel.

Par ailleurs, lors de son entretien avec Nizar Baraka, Éric Ciotti a exprimé sa considération pour le Parti de l’Istiqlal, soulignant son poids dans l’histoire du Maroc moderne.

« C’est un parti important qui occupe une position de leader au sein de la coalition gouvernementale », a-t-il noté, ajoutant que « les deux partis travailleront ensemble pour construire un partenariat commun et apporter des réponses convergentes aux défis auxquels les deux pays sont confrontés ».

Les deux dirigeants ont également passé en revue la coopération entre leurs formations politiques, tant sur le plan bilatéral que multilatéral, sachant que l’Istiqlal et les Républicains sont partenaires dans le cadre de l’Internationale des partis démocrates.

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