Les chantiers de la Fédération Royale Marocaine

Dans la foulée du sacre réalisée en Egypte et qui a mis nos golfeurs sur le toit de l’Afrique, une radio privée a donné une émission sur le golf au Maroc. Malheureusement, cet animateur est passé à côté de la plaque en confondant vitesse et précipitation. Au cours de cette émission, il s’est avéré qu’il ne connaissait rien ou peu sur ce sport. Cette méconnaissance est tout à fait normal du moment que ce sport n’est pas trop médiatisé et souffre de clichés injustes à son préjudice. Parmi ces clichés, le fait qu’il est pratiqué par une minorité.

Élargir la base des pratiquants

Et c’est là où la Fédération Royale Marocaine du Golf (FRMG) doit ouvrir le premier chantier pour agrandir la sphère des pratiquants et des licenciés. Certes, depuis janvier 2018, Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid a insufflé un sang nouveau par sa nouvelle politique en vue de vulgariser ce sport. Des centaines de jeunes issus des milieux ruraux jouxtant le Royal Golf Dar Essalam, tels Aïn Aouda et El Menzeh, ont été intégrés dans des écoles de sport-études aux frais de Son Altesse. Et si le Maroc est arrivé à se hisser au niveau des grands en 2022 en mettant fin à l’hégémonie sud-africaine sur le plan continental, c’est grâce à cette vision. Le titre européen décroché par Ignès Laklalech est venu à point pour couronner cet élan.

Formation des journalistes

Un autre chantier mérite ici d’attirer l’attention de la FRMG est le côté médiatique. A cet égard, une session de formation et d’initiation des journalistes aux règles élémentaires de ce sport est impérative. Un journaliste ici couvre un événement golfique est censé connaître l’ABC du sport et les termes techniques utilisés pour ne pas commettre des erreurs dans ses commentaires ou analyses. Ces deux chantiers doivent être ouverts incessamment par la FRMG pour s’intégrer dans cette vision inspirée par Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid.