Après la diffusion de la variante Omicron au Maroc, les fermetures d’écoles se multiplient. Après Université Saint-Exupéry, lycée André Malraux, Descartes et Massignon, c’est au tour du Lycée Lyautey fermer ses portes « suite à l’augmentation significative des cas positifs en covid entre les étudiants et Personnel « .
« Nous annoncerons la suspension des cours frontaux aujourd’hui à 18h00 jusqu’à nouvel ordre et pour une durée minimale de 7 jours », a indiqué Stéphane SACHET, directeur du Lycée. Lyautey Casablanca, précisant que cette décision a été prise en accord avec les autorités sanitaires et que « dans cette période les cours seront dispensés à distance à partir de demain vendredi 7 janvier dans le respect des EDT « .
À partir de Même le Lycée français international Louis-Massignon, « En accord avec les autorités locales et dans le respect du protocole sanitaire en vigueur, relatif au nombre de cas positifs, les lycées et collèges (du 6 au Terminal) à partir de Massignon ils sont fermés du 5 janvier au mercredi 12, selon l’administration de l’établissement.
Pour sa part, le Collège Saint Exupéry qui a informé ses élèves que « par décision des autorités, l’établissement fermera à partir du 4 janvier et jusqu’à nouvel ordre ».
Ces instituts, en plus du lycée Descartes qui fermera ses portes jusqu’au samedi 15 janvier, adopteront une méthode d’enseignement à distance via des plateformes dédiées.
Mais sur quels critères forcer une école à fermer ses portes du jour au lendemain ? Lors de la conférence de presse tenue jeudi, porte-parole du gouvernement Mustapha Baitas il a expliqué que le protocole est « clair » : en cas de détection de 3 cas positifs dans une classe, les autorités compétentes procèdent à la clôture de la classe. Si plus de trois sont comptés, l’établissement doit être fermé.
Par ailleurs, le Ministre a souligné que les pouvoirs publics traitent les établissements au cas par cas, précisant qu’il appartient aux autorités régionales, provinciales et locales dans le cadre de l’éducation nationale, en collaboration avec les autorités territoriales et de santé, adopter la méthode d’éducation appropriée. .
Pour sa part, le ministère de tutelle a appelé les écoles, davec une circulaire du 3 janvier, mettre en œuvre les mesures nécessaires pour empêcher la propagation de l’épidémie, en soulignant l’importance et la nécessité de respecter les règles d’hygiène et de distanciation physique.