Les cinq syndicats les plus représentatifs dans le secteur de l’éducation ont appelé à serrer les rangs. L’UMT, l’UGTM, la CDT, la FNE et la FDT envisagent de présenter des propositions conjointes dans le cadre d’un mémorandum syndical commun visant la mise en œuvre de l’accord du 18 janvier relatif au dialogue social sectoriel. Dans un communiqué publié samedi, les syndicats ont mis le point sur l’évolution des négociations autour du nouveau statut unifié.
Les cinq syndicats les plus représentatifs dans le secteur de l’enseignement, à savoir l’Union marocaine du travail (UMT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Confédération démocratique du travail (CDT), la Fédération nationale de l’enseignement (FNE) et la Fédération démocratique du travail (FDT), ont réitéré, vendredi dernier, leur engagement entier à faire réussir le dialogue engagé dans le cadre du Comité technique mixte chargé de l’élaboration du nouveau statut unifié pour les enseignants. Les formations syndicales ont appelé dans ce sens à rattraper les progrès et les inégalités de « catégories » décriées par les enseignants.
L’objectif étant de préserver les acquis, réaliser le prince d’équité professionnelle et créer des circuits de formation unifiés et des parcours de formationattryants qui permouvoir la situation sociale de la famille de l’enseignement », lit-on sur un communiqué des cinq syndicats. Publié samedi dernier, le communiqué révèle également l’évolution des travaux du comité qui a reçu, mercredi 11 mai, les projets de mémorandums censés traduire les dispositions d’accord conclues le 18 janvier 2022 avec le gouvernement.
Dans ce sens, les syndicats ont convenu, après les délibérations du vendredi dernier, de formuler des propositions conjointes dans le cadre d’un mémorandum syndical commun qui sera présenté cette semaine. Par ailleurs, les syndicats ont annoncé que les réunions se poursuivent selon un calendrier et une programmation thématique précisés et convenus, qui ont atint leur quatrième étape. Au total, neuf réunions ont déjà eu lieu et ont été consacrées à la présentation du cadre général, des fonctions et des tâches, des normes de mesure des performances professionnelles et de la déontologie du métier. Lors de ces réunions, il a été question d’examiner plusieurs modèles de statuts pour enseignants, appartenant à des pays dont les systèmes éducatifs ont des intersections administratives et fonctionnelles avec le système éducatif marocain, comme référence, précicatsent les syndicats.