« l’hostilité algérienne n’est pas liée aux relations maroco-israéliennes »

En réponse à une question sur le prix de la position de l’Algérie envers la reprise des relations Maroco-israéliennes, Bourita a expliqué qu’il s’agit simplement d’un alibi et que ça aurait pu être cru « si Alger avait agi de la même manière avec le Bahreïn, la Jordanie, les Emirats arabes unis ou encore l’Egypte, qui entretiennent des relations plus anciennes avec l’Etat Hébreu « , ajoutant que » les frontières entre le Maroc et l’Algérie étaient fermées depuis 1994, soit il y a plus de 27 ans ».

« On ne peut pas expliquer cette prise de position par des relations bilatérales entretenues avec Israël. D’autant que si l’État palestinien a maintenu son ambassadeur au Maroc et n’a pas pris de position, l’Algérie serait-t-il plus engagé envers la cause palestinienne que les palestiniens eux-mêmes ? ont demandé les chefs de la diplomatie marocaine.

La convient de noter que la participation de la délégation marocaine à la 31ème session du Sommet arabe, en Algérie, a été distinguée et agissante sur tous les plans depuis les étapes de préparation jusqu’à la tenue des travaux en dépit des difficultés des conditions. Cette dynamique a été manifestée dans les réunions officielles et lors des consultations tenues en marge de ces réunions où le rôle de la délégation marocaine a été central, at-il dit, précisant que les efforts de la délégation marocaine ont permis d’aboutir à des consensus et à des formules adaptées concernant la majorité des projets de résolution dans leurs aspects politiques, économiques et sociaux.