Près de 100 épidémiologistes de terrain, formés dans le cadre du programme Advanced Field Epidemiology, sont mobilisés dans différentes régions du Royaume pour prévenir la propagation des maladies infectieuses et contribuer ainsi à la protection de la santé des populations et à l’avancement de la sécurité sanitaire.
« Nous avons trois niveaux de formation, à savoir première ligne, intermédiaire et avancé », a déclaré la vice-présidente de l’Association nationale d’épidémiologie de terrain (ANET), Hind Ezzine, dans un entretien à la MAP en marge du 2e congrès scientifique de l’ANET. Selon Ezzine, le Maroc compte une soixantaine d’épidémiologistes appartenant à d’autres niveaux de formation, qui ont terminé leur cursus ou sont en voie de le terminer, précisant que cette formation est dispensée par l’École nationale de santé publique (ENSP) avec l’appui d’organismes partenaires internationaux. Le responsable, également consultant international en santé publique, a rappelé que la norme internationale est d’avoir un épidémiologiste de terrain pour 200 000 habitants.
