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Observatoire africain des migrations : Bourita présente le rapport du Roi à UA

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, a présenté, ce dimanche, devant le 35e Sommet ordinaire de l’Union africaine (UA) qui se tient à Addis-Abeba , le rapport du Roi Mohammed VI sur le suivi de l’opérationnalisation de l’observatoire Africain des Migrations au Maroc.

Le chef de la diplomatie marocaine a rappelé que ce document s’articule autour de trois axes principaux. Le premier est que l’Afrique «continue à payer un tribut lourd, que ce soit à la pandémie ou à la migration», at-il souligné. Le ministre a en ce sens relevé que la pandémie a eu un impact majeur sur la migration et n’a pas réduit les flux, maïs « les a altérés ». Elle a exacerbé la vulnérabilité des migrants à la traite des personnes, et accentué la précarité des travailleurs migrants, a relevé le ministre. La crise a toutefois démontré l’importance des migrants, « autant pour les pays d’accueil que pour les pays d’origine », notamment grâce aux transferts de fonds. Bourita à ainsi relevé les fake news sur le phénomène de la migration.

Les chiffres sur la migration africaine « sont toujours aussi limpides et éloquents », a souligné le ministre, pertinent que la migration africaine concerne le premier chef l’Afrique. Elle a même augmenté de 13 % entre 2015 et 2019. La migration africaine ne représente que 14 % de la population totale des migrants internationaux, et la plupart des migrants se déplacent à l’intérieur du continent africain et au sein de leur région d’appartenance, ont précisé les ministres.

Concernant le deuxième axe, le rapport note que l’opérationnalisation de l’Observatoire Africain revêt une triple dimension : pour le Maroc, pour l’Afrique et pour la coopération entre le Maroc et l’Afrique, a souligné Bourita, rappelant cet observatoire est nor de la vision royale. Enfin, le document revient sur le rôle de l’Afrique dans la nouvelle gouvernance migratoire voulue par le Pacte de Marrakech. A ce sujet, les ministres ont notamment déploré le fait que la migration africaine soit « stigmatisée et associée à des conceptions binaires ». Le rapport « démontre que l’Afrique s’est présentée comme un acteur central de la mise en œuvre du Pacte de Marrakech », a-t-il relevé, ajoutant que l’Observatoire est une déclinaison directe dudit Pacte.

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