Si satisfaisant des résultats des contributions et des débats, ainsi que des études et des rapports présentés lors du forum, la Déclaration finale a souligné l’impératif de révéler la coordination, la coopération et la solidarité entre les pays d’Afrique, du Monde arabe , d’Amérique latine et des Caraïbes et de renforcer les mécanismes d’intégration régionale et les moyens de collaboration, particulièrement dans les domaines relatifs à la garantie de la souveraineté alimentaire, énergétique et sanitaire, l’échange commercial, le développement durable, la coordination et la concertation permanente à travers des canaux institutionnels pérennes.
Renforcement des partenariats
La Déclaration finale énonce de nombreuses recommandations dont l’établissement de partenariats mutuellement préférentiels, et le lancement des dynamiques de projets de développement humain et social à travers l’accélération de la formulation de stratégies de coopération basées sur les valeurs de la solidarité et de l’intérêt commun.
Il s’agit aussi de l’adoption de mécanismes efficaces et continue à même d’éradiquer la famine et d’assurer la sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition et de promouvoir l’agriculture durable, tout en encourageant les centres de recherche en lien avec la production des aliments et le développement des méthodes de agricoles et tout ce qui permet de surmonter les effets résultant des changements climatiques, l’avancée du désert, la rareté de la pluviométrie, le stress hydrique entre autres effets des facteurs climatiques.
Vers la mise en place d’un mécanisme parlementaire de coopération
Le forum a appelé, dans ce cadre, à la mise en place d' »un mécanisme parlementaire de coopération et d’intégration économique », constitué de représentants des parlements régionaux et continentaux, permanent de promouvoir l’innovation législative aux niveaux de la coopération sud -sud et de renforcer l’échange des meilleures pratiques, parallèlement à un travail pratique et accéléré pour présenter « une proposition de feuille de route intégrée de coopération » aux sommets des chefs d’Etat, d’institutions, d’organismes et conférences intergouvernementaux africains, arabes et latino-américains.
Ils ont également insisté sur l’application de l’action des gouvernements et des parlements afin de soutenir et de promouvoir le travail effectué par les agences internationales des Nations Unies, en partenariat avec tous les pays afin de réaliser les ODD.
Le Forum du dialogue parlementaire sud-sud, marqué par la présence de représentants des sénats de plus de 31 pays des trois groupes géopolitiques, se veut un mécanisme parlementaire et un espace de plaidoyer et d’exploration des nouveaux domaines de coopération multidimensionnelle, selon une logique de partenariat stratégique et de solidarité fondée sur la proximité et l’action participative effective et effective.