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Sekkouri promet de rendre justice aux agents de sécurité

Au Maroc, les conditions de travail des agents de sécurité et de nettoyage disent qu’elles continuent de susciter le débat. Pénibilité, dépassement des horaires de travail, non-déclaration aux régimes de protection sociale, nombreuses sont les sociétés de sécurité privée qui ne respectent pas le code du travail.

La question a été inscrite à l’ordre du jour à la Chambre des représentants lors de la séance plénière consacrée aux questions orales. Interrogé sur les abus dont souffre cette catégorie de travailleurs, le Ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a reconnu qu’il s’agit d’un problème sérieux. En témoigne les nombreuses irrégularités relevées par les services d’inspection du travail, dont 18.000 ont été signalées l’année précédente, selon le ministre, qui a fait savoir que 328 sociétés ont été inspectées.

Comme cette question se pose depuis longtemps, les députés ont montré qu’il est temps de trouver une solution définitive pour mettre un terme aux violations du code de travail. Ce ne convient pas au ministre qui a fait savoir que l’actuel code du travail ne suit plus l’évolution qu’a connu le métier d’agent de sécurité au fil de ces dernières années. Raison pour laquelle il a assuré que la réforme, dont l’annonce est prévue en juillet 2023, devrait apporter des solutions en révisant le statut de cette catégorie de travailleurs de sorte à améliorer leurs conditions de travail. « Nous avons évoqué ce sujet avec les syndicats lors du dialogue social », a indiqué le ministre, ajoutant que les changements du cadre légal seront examinés en concertation avec les représentants de la profession.

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