Réalisé en collaboration avec l’Association internationale des femmes juges (AIFJ), Transparency International (TI) et l’Union des femmes juges du Maroc, ce guide de 74 pages est un outil destiné à informer, sensibiliser, alerter et aider les personnes (hommes et femmes) et des personnes morales (administrations, entreprises, ONG) pour lutter contre la corruption sexuelle.
En effet, ce guide vise à promouvoir un discours national sur l’impact de la corruption sur les droits des femmes, à informer et sensibiliser les victimes de corruption sexuelle sur leurs droits, et à renforcer la connaissance des victimes de la loi et des recours existants… à cet égard TM souligne que les incriminations contenues dans le code pénal peuvent permettre de sanctionner cette forme très particulière de corruption. Selon cette ONG, cependant, plusieurs articles du code peuvent servir de base à la poursuite de ce type de comportement.
Par exemple, l’article 250 relatif au trafic d’influence, « où l’on retrouve le même terme d’avantage ≫ utilisé dans l’article 248 relatif à la corruption, l’obtention ou la tentative d’obtenir une faveur en échange d’« un droit ou un service censé être gratuit ».
Comment prévenir la corruption sexuelle ?
TM souligne également que la corruption sexuelle se nourrit du silence des victimes. Pour l’ONG, la première étape est donc de briser ce silence, et d’œuvrer à la mise en place de mécanismes permettant aux victimes de dénoncer ce crime. TM recommande donc un certain nombre de mesures. Parmi ces mesures :
Dans le même sens, l’ONG a rendu publique, jeudi 6 janvier, une déclaration dans laquelle elle estimait que l’extorsion sexuelle constituait un « abus de pouvoir à des fins privées ». « Elle constitue donc l’une des formes de corruption les plus intolérables », a-t-il indiqué, ajoutant qu’« au-delà de l’espace universitaire, ces pratiques se retrouvent dans de nombreux autres secteurs où le genre est une monnaie d’échange ».