La fièvre Congo-Crimée est devenue une épidémie au Sénégal, a annoncé le Ministère de la Santé.
Le Sénégal a enregistré le troisième cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo, avec celui qui a été confirmé lundi.
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Le pays a enregistré le 21 avril 2023 le premier cas humain de fièvre hémorragique de Crimée-Congo, traité à l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye (banlieue de Dakar), où le patient est finalement décédé. La victime, un homme de 35 ans, vivait à Cité Fadia, dans la commune de Guédiawaye. Le patient décédé de la fièvre hémorragique Congo-Crime avait 87 contacts.
En mai, un deuxième cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo (FHCC) a été détecté à Linguère. Il s’agissait d’un berger qui s’était rendu à une consultation dans un centre de santé local.
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Avec ce troisième cas traité à l’hôpital Dalal Jamm, « le Sénégal est en situation épidémique », selon le chef de la Division de la surveillance épidémiologique, le Dr Boly Diop.
Ces dernières années, des cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo ont été signalés et suivis régulièrement sur l’ensemble du territoire. C’est dans ce contexte que le Centre d’opérations d’urgence sanitaire a été activé le 28 avril, après la confirmation du premier cas.
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Le taux de létalité de la maladie pourrait varier de 10 à 40 % et, selon la fiche d’information du ministère de la santé, « le réservoir du virus est constitué de différents types d’animaux sauvages tels que les rongeurs, les oiseaux (hérons, calaos), les animaux domestiques et les bovins (moutons, chèvres) ».
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par les tiques ; la transmission est également possible par la piqûre de tiques infectées.
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