L’ancien capitaine est revenu sur les violences constatées au sein du landerneau politique sénégalais. Mamadou Dièye a en effet réalisé une publication intitulée « Distraction mortelle du micro » pour donner son point de vue sur la situation actuelle au Sénégal.
Voici toute sa publication !
« La violence est la pire expression de la limitation chez les êtres humains. Cette limite peut être exprimée par ceux qui ont le pouvoir et qui ne sont plus dans la réalité de leur temps, ainsi que par ceux qui cherchent le pouvoir et ne répondent pas aux exigences du pouvoir qu’ils recherchent.
La stabilité d’un pays repose sur trois piliers dont l’être humain est au centre, au-delà de toutes ses formes d’appartenance. Tout d’abord, la famille avec ses quatre membres qui représente le nid d’où commence toute vie. Vient ensuite la culture ou la tradition qui identifie un peuple, car c’est ce PEUPLE qui est le dernier pilier dans son processus d’acceptation de ses différences qui a conduit à l’État qui nous protège tous.
L’APR est terminé. Benno est au bord du gouffre, mais l’opposition est sans direction ni sens. Ne les rappelez pas à l’ordre, ce sont les dirigeants qui doivent nous protéger mais malheureusement ils n’ont que de la violence à nous proposer. Ce ne sont pas les hommes pour le travail. Il faut chercher ailleurs.
C’est un peu le cas de certains médias qui ne savent pas qu’ils ont un pouvoir qui trop souvent, ici et ailleurs, est source de manipulation et d’instabilité.
Si Macky et ses alliés sont le problème, il est facile de les éliminer. Sur trois fronts, Macky est déjà victorieux sur un. Cependant, il lui est impossible de conquérir les deux autres.
Le processus à faire est très simple mais tout sauf LA VIOLENCE car c’est l’expression de ce cauchemar africain que nous vivons à travers les siècles, puisque nous sommes incapables de saisir que celui qui détient le pouvoir et qui est violent, est faible face à ceux qui le veulent. et cela va à l’Etat populaire.
Dans la frénésie de la recherche de quelque chose, les masses se vautrent dans des consciences aveugles ignorant que se battre, c’est d’abord aimer. Ainsi, ils oublient de se protéger et de protéger les autres.
Dans la circonstance des choses, l’être va au-delà et c’est ce qui le rend central. Personne ne devrait lui faire de mal.
Jusque-là, ce pays est sans chef. Donc tout est possible.
Nous préservons l’humain, nous nous préservons nous-mêmes, nous préservons l’État.
Mamadou DIEYE
Mouvement NIT
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