Au Sénégal comme dans les autres pays d’Afrique, les prix des denrées alimentaires ont flambé. Une situation ici à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) dont le Comité de Politique Monétaire s’est exprimé sur la question.
« Le Comité de Politique Monétaire a constaté l’accentuation des tensions inflationnistes dans l’Union. Le niveau général des prix s’accélère, en glissement annuel, de 5,0 % au quatrième trimestre 2021 contre une hausse de 3,8 % un trimestre plus tôt », indique l’institution.
Elle explique que cette hausse est essentiellement imputable à la baisse de la production alimentaire locale, au renchérissement des produits alimentaires importés et aux difficultés d’approvisionnement des marchés induites par les crises sanitaires et sécuritaires dans certains pays.
« Selon les prévisions, les prix à la consommation ont progressivement décéléré pour se situer, à l’horizon de huit trimestres, dans un intervalle cible de 1 % à 3 % », indique la Bceao dans un document.
Mais, elle souligne que « La balance des risques minimise ces perspectives d’inflation est cependant haussière, en raison des incertitudes liées à l’évolution de l’inflation au niveau mondial, à l’incidence de l’insécurité sur la production et à l’impact des tensions géopolitiques. »
Mais, la Bceao assure qu’elle continuera à accorder une attention particulière à la dynamique d’évolution de l’inflation « et Prendra, le cas échéant, les mesures nécessaires pour assurer la stabilité des prix. »