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Le 19 mai 2011, le président Wade reçoit la rébellion libyenne à Dakar et reconnaît le Conseil national de transition.

Le printemps arabe, qui a débuté en Tunisie en décembre 2010, n’épargne pas la Libye, où le niveau de développement ne fait pas taire les revendications sociales et politiques. Lancées en février 2011, les manifestations libyennes se sont rapidement transformées en guerre civile, avec la rébellion d’un côté et la Jamahiriya de l’autre. Le 19 mai 2011, en quête de légitimité internationale, le Conseil de transition libyen est reçu à Dakar par le président Abdoulaye Wade.

Le jeudi 19 mai 2011, le Sénégal est devenu le premier pays africain à recevoir le Conseil national de transition libyen. L’audience accordée à Ali Zeidan, envoyé spécial du président du CNT, et à Mansour Sayf al-Nasr, membre du Conseil chargé de la coordination des relations avec la France, est d’autant plus symbolique que le président Abdoulaye Wade est considéré comme un grand ami de Mouammar Kadhafi. Il ressort de cette conversation que le CNT est reconnu « comme le représentant légitime du peuple libyen et de lui accorder l’autorisation d’ouvrir un bureau de représentation à Dakar ».

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Cette rencontre du 19 mai sera suivie d’une autre à Paris le 27 mai. Mais le fait marquant de l’implication du chef de l’Etat sénégalais dans le conflit libyen a été son déplacement très commenté à Benghazi, le fief des rebelles, le 9 juin. Le président sénégalais a dit à son vieil ami Kadhafi : « Plus tôt vous partirez, mieux ce sera ».

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