Au Sénégal, le président Macky Sall a toujours exprimé sa volonté de dialogue et n’a jamais fermé la porte. En effet, elle a pris des initiatives concrètes, dont la dernière en date est l’appel au dialogue sur les revenus pétroliers et gaziers.
Plus qu’un homme de volonté, le président Macky Sall est un homme d’ouverture et de transparence, comme en témoignent les nombreux actes menés en ce sens. On ne comprend donc pas les réponses négatives de l’opposition aux invitations incessantes et sincères du chef de l’Etat. A moins que l’opposition ne soit animée par autre chose que l’intérêt des Sénégalais.
Le refus du dialogue, une nouvelle fois, de l’opposition politique sénégalaise, suite à l’énième appel du Président de la République Son Excellence Macky Sall n’est autre que la confirmation de l’égoïsme d’un groupe d’hommes dont les seules motivations sont à chercher ailleurs que dans l’intérêt des Sénégalais.
Lorsque nous sommes convaincus que nous sommes une « force de proposition », qui doit aussi être au service de la communauté et/ou de la nation, nous ne refusons pas la concertation et le dialogue nationaux. Il est hypothétique de faire avancer théoriquement un engagement envers une cause et que les actions qui s’ensuivent disent le contraire.
C’est au bord de l’hypocrisie intellectuelle de dire « aimer » et « respecter » les sénégalais et refuser de répondre à un appel à la concertation pour la stabilité et le progrès du pays. L’opposition (actuelle) sénégalaise est en effet coutumière. Son attitude aveugle, résistante à tout dialogue pour la stabilité politique et la cohésion nationale, ne fait que confirmer sa vraie nature.
D’abord dans les marches, sautes d’humeur et autres actes de paralysie du pays, l’opposition politique sénégalaise adhère toujours aux abonnés absents, à chaque fois qu’il s’agit de s’asseoir autour d’une table pour dialoguer, renforcer la solidarité pour la cohésion, la stabilité et le progrès du pays. D’autre part, elle se manifeste dans des discours qui encouragent le non-respect des institutions et des juridictions étatiques.
Elle est toujours présente et inspirée lorsqu’il s’agit de se livrer à des diatribes sur le régime, dans des mouvements sociaux souvent transformés en opérations vandales (pour parler d’infiltration de voleurs et d’agresseurs / mars 2021). La même attitude est répétée chaque jour jusqu’à l’Assemblée nationale par les soi-disant « représentants du peuple » de l’opposition.
Un député de l’opposition qui se vante devant les caméras de poser une question à un ministre de la république avec une arrogance déconcertante et indigne puis se laisse hors champ pour aller sans doute répondre au téléphone pendant que le ministre lui répond, et avec tous les courtoisie requise. Tout simplement parce qu’il était frustré de ne pas avoir accès aux marchés. L’opinion publique sénégalaise devrait comprendre le jeu machiavélique d’une horde d’adversaires en quête d’herbe verte pour eux-mêmes et pour eux seuls.
Rien, je ne dis rien, oblige le président réélu Macky Sall avec plus de 58% des voix à les atteindre, et même systématiquement. Mais en bon père de nation, qui a compris que c’est par le dialogue et l’unité nationale que l’on fera réussir la « coexistence » et le projet d’urgence, le président Macky Sall refuse sincèrement de fermer sa porte.
Le président Macky Sall a toujours exprimé sa volonté de mettre en œuvre le consensus résultant des exercices de consultations et de dialogues importants dans la poursuite de la modernisation de notre modèle démocratique. Que l’opposition comprenne que la manière dont même son hypothétique combat en fait un ennemi du Sénégal, un pays qui veut progresser. Il devrait revoir sa copie et surtout arrêter de jouer avec les Sénégalais et répondre à l’appel du président de la République.
Cheikh Mbacké SENE, cadres républicains
