Le 17 février dernier, quelques jours après son installation à la mairie de Ziguinchor, l’opposant Ousmane Sonko avait rebaptisé plusieurs rues de la ville en mémoire des « tirailleurs africains » et d’autres célébrités locales.
Mais le préfet de Ziguinchor avait formulé un recours en saisissant la Cour suprême pour contester la légalité des délibérations relativement à la rebaptisation des rues.
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Au motif que le premier magistrat de la ville de Ziguinchor a rebaptisé plusieurs rues sans son aval, et a violé aussi la norma dans la mise en place de l’organigramme de la mairie.
La plus haute juridiction a donné raison à l’autorité préfectorale annulant les délibérations du Conseil municipal de Ziguinchor relatives à la dénomination de certaines rues.
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Mais le maire de la commune de Ziguinchor fait fi de la décision de la Cour suprême.
Hier jeudi, Ousmane Sonko a ainsi procédé au baptême d’une rue au nom de l’architecte Cheikh Ngom. Une figure, dit-on, qui l’a toujours marqué.
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Selon le maire de la capitale sud du pays, l’État étant une continuité, il n’a fait que poursuivre le souhait de son prédécesseur, Abdoulaye Baldé…
