Serigne Mbacké Ndiaye, président de la Convergence libérale et patriotique (CLP) coordinateur du rassemblement pour la pérennité du libéralisme (RAPEL) s’exprime sur les sujets brûlants de l’actualité : la Charte de la non-violence, les prochaines élections locales et le retour du bureau du premier ministre
La charte de la non-violence
Serigne Mbacké Ndiaye : « la charte de la non-violence est une excellente chose que tous les non-violents doivent signer. Ma référence est Cheikh Ahmadou Bamba qui est le champion de la non-violence. Une personne non violente n’envisage jamais de se venger. La violence est l’arme des faibles et dans ce pays certains cultivent la violence verbale qui est la mère de la violence physique. Si seuls les intérêts français ont été visés lors des douloureux événements de mars, c’est parce que pendant toutes ces années la France a été répertoriée et visée par le slogan « France Dégage ».Demandons-nous par qui ils veulent remplacer la France ? »
Violences aux prochaines élections
Serigne Mbacké Ndiaye : « Je ne crains pas le pire car le peuple sénégalais a toujours su récupérer au bon moment et s’arrêter. Les élections, depuis 1993, se sont tenues démocratiquement. Mais la nouveauté c’est qu’il y a des gens qui, se sentant minoritaires et désireux de prendre le pouvoir à tout prix, préparent les jeunes à tomber dans la violence et sans raison, mais l’Etat saura s’en sortir et les gens qui comprendront bientôt saura ne pas les suivre. . »
Le retour de la fonction de Premier ministre au Sénégal
Serigne Mbacké Ndiaye : « Je suis convaincu que revenir à ce poste est une bonne chose. C’est pour moi l’important et non le pourquoi. Les opposants à sa destitution devraient féliciter le président Macky et cerise sur le gâteau, s’il était confié à Amadou Ba, le pays y gagnerait énormément. Il a une certaine sérénité, c’est un rassembleur, il est en bons termes avec tout le monde et surtout il est crédible. Il est sans aucun doute l’homme de la situation »