Le porte-parole du gouvernement sénégalais, Abdou Karim Fofana, a répondu à l’un des avocats d’Ousmane Sonko, le leader de Pastef/Les patriotes, Me Juan Branco.
« C’est une pantalonnade ! !! C’est l’expression la plus utilisée par Juan Branco pour décrire la situation au Sénégal. Cette expression, qui signifie « farce burlesque », résume sa prestation très néo-colonialiste de ce matin sur RFM matin. Sa démarche a consisté à marteler à chaque occasion les actes de l’Etat sénégalais qu’il qualifie de crimes ou de délits, en omettant délibérément ceux commis et assumés par son client Ousmane Sonko et son clan : appels à l’insurrection, menaces contre les autorités politiques et les magistrats, attaques violentes contre les domiciles des leaders de la majorité et même de l’opposition (dans le cas de Barthelemy Dias), dégradations de biens publics et privés, insultes aux chefs religieux, détention de cocktails molotov, de herses, etc, etc…., donc un choix subjectif des sujets », a souligné Abdou Karim Fofana.
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Selon M. Branco, l’invité de Babacar Fall a utilisé un procédé qui consistait à qualifier de crime ou de délit toute action de l’Etat du Sénégal, en omettant délibérément les actes commis et entrepris par son client Ousmane Sonko et son groupe, tels que l’appel à l’insurrection, les menaces contre les autorités politiques et les magistrats, les attaques violentes contre les domiciles des leaders de la majorité et même de l’opposition (comme l’a dit M. Branco), menaces aux autorités politiques et aux magistrats, attaques violentes des domiciles des leaders de la majorité et même de l’opposition (comme dans le cas de Barthélemy Dias), destruction de biens publics et privés, insultes aux chefs religieux, possession de cocktails Molotov et de herses, etc. Le choix des thèmes est donc subjectif.
Abdou Karim Fofana, également ministre du Commerce, a adressé ce message sur Twitter à Me Juan Branco, rappelant que la loi sénégalaise impose aux autorités publiques de faire cesser ou de prévenir tout trouble à l’ordre public. La paix, la tranquillité et la sécurité des Sénégalais et de leurs biens nous incombent et nous en assumerons l’entière responsabilité », a-t-il déclaré.
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