Oui, un fou, au sens propre du terme, figure parmi les six candidats aux élections administratives du 23 janvier, pour la Ville de Dakar. Si l’on fait attention, les habitants de la capitale sénégalaise risquent de le prendre à la tête de cette prestigieuse et importante commune. Ainsi, les électeurs sont informés et chacun a intérêt à identifier ce candidat, à l’éliminer, en fait.
Au lieu de citoyens modèles, honnêtes, disciplinés et avertis, le Sénégal regorge de fous que l’on voit dans de nombreux secteurs d’activité. Après l’Assemblée nationale, entre autres institutions de la République, c’est la Ville de Dakar qui est sur le point de tomber entre les mains d’un fou et cela est à éviter, à moins que toute la population ne soit vraiment folle.
Il n’y a pas que ces malades mentaux vagabonds, visibles dans les rues de Dakar et dans tout le Sénégal, qui sont confrontés à des problèmes de santé mentale. Injustement, les citoyens se croient supérieurs à leurs pairs, compte tenu de leur position sociale. Quel que soit son rang, nul n’a le droit de se comporter comme des pharaons dans notre société.
Ansoumana DIONE,
Président de l’Association sénégalaise de suivi et d’assistance aux malades mentaux (ASSAMM)