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Une année économique et sociale pas comme les autres

En raison du sort réservé à la pandémie de coivd-19, le monde plonge dans une autre crise qui s’attaque aux structures économiques et sociales de la planète entière. Hôte indésirable, la guerre russo-ukrainienne éclate en février et installe la psychose sur le plan international. Le Sénégal, comme tous les autres pays, accuse le coup et se voit obliger d’ajuster ses politiques pour lutter contre l’inflation. Ainsi l’année 2022 sera un moment fort pour le régime de procéder à la hausse des salaires des agents de l’Etat et à un programme spécial d’aide d’urgence pour les ménages démunis.

L’année 2022 a été particulièrement bouillante sur le plan social. De l’éducation à la santé en passant par le secteur primaire, le front social a été aussi peu agité. Frappés par la cherté de la vie, les enseignants réunis autour du G7, à leur tête le Saems et le Cusems, ruent dans les brancards et vont obtenir une hausse de leurs salaires après plus deux mois de grève. Cette augmentation sera généralisée plus tard à d’autres corps de l’administration par le Chef de l’Etat qui veut ainsi permettre aux concernés de faire face à l’inflation. Cependant, les travailleurs du secteur primaire, de la santé et de la fonction publique locale seront laissés en rade ; ils continuant de réclamer la même chose que leurs homologues des autres corps.

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Plus que les agents de l’État, de nombreux ménages sans ressources vont croupir sous le poids insupportable de l’inflation. Pour les aider à faire face à cette dure réalité macroéconomique, le président Macky Sall lance un programme d’assistance à l’endroit de ces populations ciblées. L’enveloppe de 43 milliards FCFA décaissée dans le cadre de cette aide financière exceptionnelle vise ainsi à soulager 500 000 ménages à partir du 11 mai 2022. Plus tard, l’inflation persistante toujours, l’Etat du Sénégal va procéder à la réduction des prix des aliments de première nécessité et du loyer, à la suite d’un conseil national de la consommation.

Malgré tous ces efforts réalisés par l’État, le secteur économique demeure terne. En effet, ces réponses semblent être des mesures bouche-trous, des solutions conjoncturelles à des questions qui sont d’ordre structurel. Le chômage des jeunes reste la plus grande problématique, qui continue d’envoyer cette couche de la population dans le projet sinistre de l’émigration clandestine.

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