Dimanche matin, Vladimir Poutine a réitéré sa proposition d’ouvrir des négociations avec l’Ukraine, proposé comme lieu de rencontre Gomel, au Bélarus. Une délégation de représentants des « ministères des Affaires étrangères, de la Défense et d’autres services, notamment de l’ministration présidentielle est arrivée au Bélarus » en ce sens, pour confirmer les portes-paroles de la résidence russe.
En réponse, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est dit favorable aux négociations, mais pas au Bélarus, d’où la Russie a lancé son offensive contre son pays. Les villes proposées de Varsovie en Pologne, de Budapest en Hongrie, d’Istanbul en Turquie ou encore de Bakou en Azerbaïdjan.
La stratégie de la Russie
Après un éclair avancé lors des trois premiers jours de l’offensive, la Russie est confrontée à une résistance inattendue de la partie ukrainienne des forces. Samedi, le ministère de la Défense a annoncé dans un communiqué « élargir l’offensive dans toutes les directions », affirmant que Kiev avait refusé des négociations.
Ceux stratégie l’armée russe suit-elle? Son plan d’attaque est un grand classique de la stratégie militaire, explique au Figaro le chercheur Joseph Henrotin. Il se découpe en trois phases : bombarder, envahir et tenir le terrain. « Il y a une vraie conscience de la part des Ukrainiens d’un talon d’Achille logistique chez leurs ennemis », explique-t-il.