Selon le journal français Le Dauphiné l’agression a eu lieu vers 9h45 jeudi matin dans une petite cour de récréation près du pont des Amours à Annecy (département de la Haute-Savoie), où jouaient un groupe d’enfants d’une école maternelle voisine. Au moins cinq personnes ont été blessées dans l’attaque, dont quatre enfants de trois ans. Trois victimes, dont deux enfants, sont en danger de mort.
Les secours, la police et l’armée sont intervenus sur place pour prendre en charge les enfants et sécuriser la zone.
« Crier nous a fait réaliser que c’était réel »
L’agresseur, qui selon des témoins portait un turban lors de l’attaque, est Abdalmasih H., un demandeur d’asile syrien de 32 ans. Il a également été blessé, probablement après avoir été abattu par la police, et a été rapidement maîtrisé et arrêté, a confirmé le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
L’homme avait demandé l’asile en France en novembre dernier, mais en réalité il n’avait aucune chance car il avait déjà – avec succès – obtenu l’asile en Suède. Il y vit depuis 2013. Selon le journal Le Figaro l’homme est marié à une Suédoise et a également eu un jeune fils. Le mobile de l’homme n’est pas encore clair, pour le moment s’il s’agit d’un acte terroriste fait l’objet d’une enquête.
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« Sur un banc »
Porter un bâton, un employé des pontons au bord du lac d’Annecy Le Dauphiné elle a affirmé que l’homme se comportait étrangement depuis un certain temps. « Il était assis sur un banc à proximité toute la journée depuis deux mois. Toujours vêtu de noir, avec un sac à dos noir, des lunettes noires et une barbe. Il ne parlait presque jamais. Parfois, il commentait ce qui se passait autour de lui, mais la plupart du temps, il se taisait. »
« Il était clair que les jeunes enfants étaient sa cible », a déclaré un autre témoin. La France Bleue. « Certaines personnes présentes ont essayé de lui faire peur, après quoi il est parti et la police l’a maîtrisé. Il parlait anglais. Au début, nous pensions tous que c’était une mise en scène, mais les cris nous ont fait savoir que c’était réel. Cet homme était confus.
Anthony Le Tallec, ancien footballeur vedette de Liverpool et de Saint-Etienne, entre autres, se trouvait également à proximité au moment de l’attentat. « Je faisais du jogging quand tout à coup des gens ont couru vers moi. Au début, je pensais que c’était un jeu, mais ils ont vraiment paniqué.
« La nation est sous le choc »
Jeudi, à l’initiative de Yaël Braun-Pivet, la présidente du parlement français, les membres du gouvernement et du parlement ont observé une minute de silence.
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La Première ministre Elisabeth Borne et le ministre Gérald Darmanin sont en route pour Annecy, a déjà répondu le président Emmanuel Macron sur Twitter. « Un acte de lâcheté totale », a déclaré Macron. « La nation est sous le choc. Nos pensées vont aux enfants et à leurs familles. »
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François Astorg, maire d’Annecy, a également réagi sur Twitter. « Une terrible attaque ce matin. Toutes mes pensées vont aux victimes et à leurs familles. » Sur place, il a assuré aux parents réunis que la situation était « sous contrôle » et qu’il n’y avait plus de danger.
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