Emmanuel Macron a présenté les priorités de la prochaine présidence française de l’UE, qui débutera le 1er janvier 2022. Refusant de se lancer dans la bataille électorale nationale. Mais son agenda sert sa campagne à venir.
Par Elodie Lamer et Joëlle Meskens
C.Il s’agissait de la deuxième grande conférence de presse de son mandat de cinq ans. Il n’avait pas parlé aux journalistes depuis avril 2019, lorsque le pays était sorti de la crise des gilets jaunes. En profiteriez-vous pour vous jeter dans la mêlée présidentielle alors qu’en France la bataille électorale pour sa succession à l’Elysée bat déjà son plein dans un climat délétère ? Non. Le rebelle Jean-Luc Mélenchon, qui l’a supplié il y a quelques jours de descendre enfin dans les arènes, n’aura pas eu ce don.
Emmanuel Macron a passé deux heures ce jeudi à parler de l’Europe et (presque) rien que de l’Europe. N’autorisant que quelques rares incursions dans le débat national. Et renvoyer dans les cordes ceux de ses opposants qui estimaient ne pas pouvoir à la fois conduire la campagne électorale et garantir la position européenne qui n’avait pas été dévolue à la France depuis 2008, sous Nicolas Sarkozy.
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Je saisis cette occasion