Un départ du Tour au Pays Basque, sur un parcours jonché de vilaines dénivellations ? « En gros, c’est ma taille », explique l’ancien champion du monde Julian Alaphilippe (31 ans). Mais a-t-il toujours le punch qu’il avait autrefois? « Maintenant, je suis le petit mousquetaire. Et il y en a aussi trois gros ces jours-ci.
Les beaux jours de Julian Alaphilippe sont-ils terminés ou le Français peut-il briller à nouveau après deux années difficiles ? Bien sûr, il espère ce dernier. « J’ai tout fait pour être le meilleur ici », dit-il. « Dans le Dauphiné (commence juin, rouge.) J’ai encore gagné pour la première fois depuis longtemps. Je ne pouvais pas attendre. La formation suivante s’est également très bien déroulée. Je suis ici avec confiance. »
Dimanche dernier a eu une condamnation, du moins dans le monde extérieur, une brèche : Alaphilippe s’est écrasé en finale d’un difficile championnat de France. « Vous ne devriez pas vous inquiéter, » dit-elle. « J’ai été touché par la chaleur, ça peut arriver. Je n’ai pas perdu confiance. En attendant, je me sens beaucoup mieux : j’ai bien récupéré ».
Le leader de Soudal-Quick.Step croit en ses chances, mais ne semble pas se considérer comme le favori. Sa place dans la hiérarchie ? « J’ai encore le coup de poing. Aujourd’hui, il y a trois grands mousquetaires – Pogacar, Van Aert et Van der Poel – et je suis le petit mousquetaire. »
Alaphilippe a revérifié plusieurs fois les manèges de ce week-end. Il sait ce qui l’attend : un travail acharné – « le vainqueur aura besoin d’une bonne journée et de jambes solides ».

Limite pour Van Aert et Van der Poel
Les analystes estiment que le parcours est la limite pour les coureurs « flamands » classiques, tels que Wout van Aert et Mathieu van der Poel, qui doivent porter beaucoup plus de poids que les grimpeurs. « Ce sera la limite, c’est vrai, mais Van Aert et Van der Poel ont tous les deux de grandes qualités », estime le directeur sportif Tom Steels. « Et si vous pouvez gagner dans une étape avec le Mont Ventoux comme Van Aert, cela peut aussi fonctionner. Tout dépendra de la difficulté de la course sur route. C’est le peloton le plus fort de l’année et je soupçonne que les équipes des coureurs du classement mettront tout de suite la pression dessus. Pour la sécurité, il est plus facile de courir avec un petit groupe. Il sera alors difficile de courir devant, mais cela coûte de l’énergie. Je ne pense pas que nous devions rendre la course difficile pour épuiser ces hommes, ce sera difficile en soi. »
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