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L’avalanche qui a englouti dimanche un glacier dans les Alpes françaises a fait six morts. Cela a été entendu au parquet de Bonneville. Les deux derniers disparus ont été retrouvés morts ce matin.
Gilles LiesenborghsBron : RTBF, TF1, Belgique
L’avalanche massive s’est produite dimanche vers 11h30 sur le glacier de l’Armancette, près de la frontière avec l’Italie et le Mont Blanc. Selon les médias locaux, il s’agissait d’une coulée de neige atteignant « 500 mètres » de large qui est tombée verticalement sur plus d’un mile.
Au départ, quatre personnes auraient été tuées et une blessée, mais deux autres se sont ajoutées lundi matin. Il s’agirait d’une femme de 39 ans et d’un homme de 42 ans originaires de Lyon. Vraisemblablement, les deux formaient un couple.
Parmi les autres défunts, il y a deux guides de montagne. L’identité des deux autres victimes n’est pas connue. Vraisemblablement, cela concerne les touristes de randonnée. En hiver, les randonneurs expérimentés peuvent parcourir environ 3 600 m jusqu’au sommet du massif puis redescendre à ski jusqu’au village des Contamines, 1 100 m plus bas.
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Aucun avertissement
L’avalanche de dimanche a été qualifiée de « la plus meurtrière » de la saison. Pourtant, les conditions n’étaient pas mauvaises et Météo-France n’a pas émis d’alerte hier, précise François Barbier, maire des Contamines-Montjoie. Selon lui, la chaleur et le vent sont à l’origine de la catastrophe naturelle.
La recherche de la dernière personne disparue a repris ce matin. Le président français Emmanuel Macron a tweeté que ses « pensées » vont aux « victimes ». « Les forces de secours sont mobilisées pour retrouver les personnes encore coincées dans la neige. Nos pensées les accompagnent également », a-t-il ajouté.
