moh encore, Cav! C’était une mission. La plupart des 176 pros qui ont participé au Tour de France de cette année auraient donné une dernière salve d’applaudissements à Mark Cavendish. Sauf pour ceux qui recherchent la victoire au sprint. Le sprinter britannique de 1,75 m et 70 kg, qui peut s’accroupir et fléchir en puissance à force unique dans la ligne droite d’arrivée, était arrivé sur le Tour à l’âge de 38 ans avec une dernière étape à gagner, l’étape 35, il serait le seul détenteur du record de le tour. Cavendish dépasserait l’incomparable Eddy Merckx.
Et puis ceci : il reste encore 64 kilomètres à parcourir pour la huitième étape, ce qui donne à Cavendish sa quatrième chance ; il n’a raté que de peu les trois premiers avec des places sixième, cinquième et deuxième. Un bang, un bang, une chute. Cavendish est en route. Trois coéquipiers se tiennent autour de lui, essayant de l’aider à se relever, il doit se relever, il doit continuer, il doit gagner !